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Constantine - Rassemblement de parents d'enfants autistes et implantés cochléaires

par A. El Abci

Les parents de près d'une centaine d'enfants implantés cochléaires et d'autres autistes, dont le siège de l'association où ils recevaient des cours a été fermé, depuis une semaine, ont tenu, hier, un rassemblement devant le cabinet du wali, sollicitant son intervention pour l'octroi d'un local ou d'une école, parmi celles qui sont fermées.

Selon leur représentant, M. Karim, « nos enfants recevaient des cours de diction, prononciation et autres dans le local, qui est aussi le siège de l'Association des implantés cochléaires de la wilaya, qui l'a loué auprès d'un particulier.

Les enfants y apprenaient, assez vite, et nous les parents les suivions avec beaucoup d'intérêt et ce, depuis déjà quatre ans.

Notre satisfaction, poursuit-il, venait du fait que l'encadrement des enfants, composé de six orthophonistes et deux psychologues, aux compétences avérées, dispensait un enseignement de qualité et sérieux, malgré le fait qu'ils soient quasiment des bénévoles. Malheureusement, dira-t-il, le local de l'association où nos enfants implantés cochléaires, retrouvaient l'ouïe et se familiarisaient petit à petit, a été fermé pour cause de fin de contrat de location ».

Et d'indiquer qu'après plusieurs correspondances envoyées au premier responsable de la wilaya et à la direction de l'Action sociale, en vain, « nous nous sommes résolus à tenir ce rassemblement. Nous ne sommes pas des demandeurs de logements, nous ne demandons rien pour nous, mais juste une aide pour trouver une bâtisse ou un édifice quelconque, pour abriter des enfants (autistes et implantés cochléaires), pour qu'ils puissent poursuivre leur enseignement indispensable ».

Et de proposer, dans ce cadre, et à titre d'exemple, l'attribution, à l'association, d'une école parmi celles qui sont fermées, faute d'élèves après les opérations de relogement aux nouvelles villes de Ali Mendjeli ou Massinissa.

Reçus par le chef de cabinet, les parents en question se sont vu signifier que la wilaya est au courant. Et de leur proposer de prendre en charge l'enseignement de leurs enfants, dans un des centres de l'Action sociale (DAS), sis, à Sidi Mabrouk qui s'y prête et est pourvu de l'encadrement nécessaire, en matière de psychologues et d'orthophonistes. Cependant, les parents ont refusé arguant « vouloir garder notre encadrement qui a notre pleine confiance », noteront-ils.