L'entraîneur Nourdine Zekri, pressenti pour
succéder au Serbe Ivica Todorov à la tête du CRB, a exigé de la direction du
club d'engager un préparateur physique. Zekri qui est
établi en Italie, a proposé de ramener avec lui un préparateur physique italien
avec qui il a l'habitude de travailler. En plus de ce qu'il a exigé comme
salaire et primes, Zekri a demandé à la direction du
CRB d'engager cet Italien. Du coup, la direction du Chabab
voit en les «caprices de Zekri» des signes non
trompeurs sur la qualité de la relation de travail entre le CRB et cet
entraineur. Pour rappel, Zekri a déjà exercé en
Algérie et avait notamment dirigé l'ESS, le MCA et le CAB, club de sa ville
natale. Pour le moment, la direction du CRB n'a pas satisfait aux exigences de Zekri en ce qui concerne sa rémunération et la composante
du staff technique, dans la mesure où la situation de Todrov
n'est pas encore définitivement réglée. Le technicien serbe devait empocher son
argent dimanche dernier et quitter le club. Mais aux dernières nouvelles,
Todorov n'a pas encaissé son argent. Après s'être présenté à la banque, il
était étonné de découvrir que son compte n'a pas été accrédité. Au CRB, on a
tenu à le rassurer que c'est une question de temps, ce qui a amené Todorov à
attendre et temporiser. Pour rappel, Todorov a décidé de partir du CRB en
raison des problèmes financiers auxquels est confronté le club. Aussi, la
direction du Chabab ne lui a jamais pardonné sa prise
de position aux côtés des joueurs quand ces derniers avaient observé la grève.
Pour les dirigeants du Chabab, l'entraineur n'avait
pas à prendre position pour soutenir les joueurs, mais plutôt préserver le
groupe et s'acquitter de sa mission purement technique. Todorov a regretté
cette situation car, a-t-il précisé, le CRB qui dispose d'excellents joueurs
pouvait prétendre à un meilleur classement dans le championnat de Ligue 1. Le Chabab a terminé l'aller à la 10e place à 13 longueurs du
leader et à 5 points du premier relégable.