Un mois après les élections locales du 23 novembres, il a été procédé à l'installation des présidents des APC des 52 communes ainsi que celui de l'APW. Maintenant c'est au tour des structures de ces collectivités qui doivent commencer à fonctionner comme le prévoit le code communal et celui de la wilaya.

On apprend de source autorisée que la seule assemblée qui posait problème c'était l'APW, car la présidence est revenue au RND grâce à la coalition avec le parti El Moustakbel et le PT. Finalement la situation semble maîtrisée en dépit des tractations du FLN qui est le plus grand perdant du fait que pour ses 14 sièges, il n'a pu obtenir des responsabilités au prorata de la représentativité. Les vice-présidents sont Benbrikho (RND), Chikhaoui (El Moustakbel), Lacarne ( FLN) et Fekkai (FLN). Les 9 commissions ont été réparties entre le RND, El Moustakbel, PT et TAJ avec une seule commission pour le FLN. Le RND a conservé les commissions les plus importantes à l'image de celle des finances et l'économie et celle de la santé, hygiène et protection de l'environnement.

Le FLN qui avait l'habitude de diriger l'APW est relégué à un rang secondaire, conséquence d'une dissension entre des responsables qui avaient des divergences autour de la composante qui a constitué les listes. Du côté de l'APC du chef-lieu de la wilaya, normalement le FLN ne sera confronté à aucun problème de gestion, car il est fort de la majorité absolue de 24 sièges sur 43. Néanmoins des voix s'élèvent au sein de la même formation politique où on dénigre la «gestion unilatérale» du nouveau maire. Ce dernier que nous avons contacté a affirmé qu'il a constitué son équipe et il est déjà sur le terrain pour des problèmes de voirie, d'éclairage public et autres missions de la municipalité. Pour notre interlocuteur, «le train est déjà sur rail et ceux qui ne veulent pas être laissés sur le quai n'ont qu'à embarquer».