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Alger: Plaidoyer pour un milieu de travail sain

par Khaled Boumediene

Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a fait part en fin de semaine à Alger de la nécessité de «redoubler les efforts par diverses activités de prévention, de sensibilisation, d'information et de formation en vue de construire une vraie culture de la prévention dans le domaine de la sécurité et de la santé au travail et assurer aux salariés un milieu de travail sûr et sain». S'exprimant à la clôture du premier congrès-salon international de la prévention des risques professionnels (Prevent Expo), organisé par la CNAS en partenariat avec Bâtimatec au palais des expositions «les pins maritimes-Safex», le ministre a lancé un appel pressant à tous les acteurs concernés à une meilleure coordination et partenariat, au respect à tous les niveaux du droit à un milieu de travail sûr et salubre, à l'amélioration des conditions de travail et au renforcement du contrôle et du suivi des lieux de travail par une application stricte des lois et règlements en vigueur tout en privilégiant le dialogue social, mais également à investir dans la promotion de la sécurité et santé au travail.

«L'investissement en termes de prévention et d'amélioration des conditions de travail est un enjeu collectif exigeant et indispensable, afin d'améliorer et de renforcer les performances et les capacités de production et concurrentielles de nos entreprises, par la mise en place d'un système entier de droits, de responsabilités et obligations bien défini. L'adoption de plans et programmes de prévention des risques professionnels constitue non seulement un investissement bénéfique à l'entreprise, mais permet d'avoir un impact significatif sur la sécurité et santé du travailleur, comme le démontrent les études effectuées par les experts, qui relèvent que chaque dinar investi par année et par travailleur dans la prévention des accidents du travail et maladies professionnelles peut rapporter potentiellement à l'entreprise une valeur ajoutée. Il est important de préciser que le calcul du rapport coût/bénéfice repose essentiellement sur les conséquences financières évitées, du fait, de la non-survenue d'accidents du travail ou de maladies professionnelles», a notamment souligné M. Zemali Mourad.

Le ministre du Travail a montré sa disponibilité quant à l'application de toutes les recommandations qui seront formulées par les participants lors de ce congrès-salon.