Alors que la section haltérophilie a bénéficié d'une de 700 millions de
centimes octroyés par Benyaiche Ali, wali de Tlemcen,
pour le réaménagement de la salle d'entrainement, deux autres sections, celles
de self-défense et de karaté, qui occupent deux salles mitoyennes, attendent
toujours le réaménagement de ces dernières afin de s'entrainer dans de bonnes
conditions. Les responsables de ces deux sections interpellent le wali afin de
disposer d'un espace dédié à la pratique de leurs disciplines. Les deux salles
vétustes et insalubres occupées actuellement par les deux sections se trouvent
dans un état de délabrement catastrophique. Trop exiguës, les deux salles
situées face au siège de la daïra, ne sont plus en adéquation avec les normes
requises pour la pratique des arts martiaux. Devant cet état de fait, les 120
athlètes pratiquant au sein de ces deux sections se trouvent contraints de
cesser toute activité en raison du danger que représentent ces deux salles qui
menacent ruine. Contacté par nos soins, le responsable de la section
self-défense, M. Korichi Mehdi, dira à ce sujet :
«Les conditions d'accueil sont catastrophiques, car les athlètes ne peuvent pas
se développer comme on le voudrait. Ces deux salles qui sont mitoyennes à la
salle d'haltérophilie sont dans un état de délabrement très avancé. L'APC, qui
est propriétaire de ces deux salles, a débloqué il y a deux années 300 millions
de centimes pour le réaménagement de la salle de self- défense dont je suis le
responsable, mais l'entreprise chargée des travaux a abandonné le projet pour
des raisons que j'ignore. Nous ne pouvons plus satisfaire les demandes de ceux
et celles qui souhaiteraient pratiquer ces deux disciplines. Nous souhaitons
l'intervention du wali afin que ces deux salles soient réaménagées, comme c'est
le cas de la salle d'haltérophilie, pour permettre à nos athlètes de pratiquer
leur discipline dans de bonnes conditions». Espérons que l'appel lancé au
premier responsable de l'exécutif par ce responsable trouvera un écho favorable,
pour le bien de la jeunesse, toujours sous la menace de l'oisiveté et de ses
conséquences.