En inspectant la daïra de Tizi, le wali avait constaté que des zones rurales accusaient un déficit dans le développement local. Après la visite du centre d'enfouissement d'El Keurt, il a été question de la réalisation d'un terrain de proximité pour les jeunes afin de les sortir de la torpeur qui gagne leur village. Au douar Rouadja, il a été mis en service un forage destiné aux 7.000 habitants d'une vingtaine d'autres localités des environs. Le stade de Froha vient de bénéficier de deux vestiaires entièrement retapés qui ont été ouverts tout comme l'engazonnement d'une aire de sport.

Toutefois, en inspectant des chantiers, le wali a fait l'amer constat de les voir à l'arrêt pour défaut de paiement. Ce cas s'est présenté pour le début de la bretelle autoroutière de l'axe Mascara-Hacine.

Cette opération, étant centralisée, il a été décidé de tenir une séance de travail avec l'entreprise chinoise et les parties concernées pour déboucher sur une solution qui permettrait la reprise des travaux.

Le même cas s'est produit pour le pont de Tizi où l'entrepreneur n'a pu poursuivre les travaux pour non paiement de ses situations. Ayant été rassuré du versement de ses dus, il a promis de réactiver son chantier dans la semaine.

Ce tour d'horizon s'est achevé par une note désagréable quand la délégation, après s'être rendue dans les locaux de la COPSEM et l'ex-ENAFLA, est allée visiter l'usine de l'Orolait. En franchissant le seuil de cette unité, le wali a manifesté sa déception quand il a remarqué que la table où étaient présentés les verres remplis de lait, des pots de yaourt, beurre et fromage réservés à la réception, avait été trop exposée au soleil.