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GCM - Retrait de confiance au président Meriah: Est-ce le bout du tunnel ?

par Mohamed Belkecir

Le supplice des reports d'assemblées générales a terriblement affecté le Ghali et a certainement porté préjudice à la phase de préparation. Mais, réglementation oblige, c'est l'application des textes législatifs qui prime et qui demeure la seule alternative de s'en sortir de cette impasse pour espérer voir le bout du tunnel. L'analyse des faits qui bloquent le Ghali démontre que ces revirements de situation ont un dénominateur commun, qui n'est autre que la position trouble du président Meriah, personnage à bout de souffle, mais qui refuse d'abdiquer, tout en refusant de prendre part aux réunions où sa présence est pourtant indispensable afin d'éclairer l'assistance sur son avenir. Le plus grave, c'est que même son comité directeur, qui était présent la dernière fois, a brillé cette fois par son absence. Devant la stagnation des démarches positives, une seconde assemblée générale s'est déroulée avec la même composante, ce jeudi, dans un contexte urgent, mais avec un changement du côté officiel où il a été constaté la présence de Ghazlaoui, un huissier de justice, Kessira représentant des anciens joueurs, du sénateur et ancien président Berrahal Benaoumeur, venu à la rescousse pour proposer ses bons offices à l'assemblée par ses interventions visant le dénouement de la crise. L'occasion a été donnée aux participants d'avaliser le statut de membres de l'AG à messieurs Henkouche, Kadaoui, Baghdous et Ternifi Benaoumer. Un vent d'optimisme a commencé à souffler quant au déblocage de la situation, établissant que les éléments de ce conclave étaient d'accord pour trouver une issue dont le processus est basé sur l'application de la législation. Il est important de souligner que le DJS a exhibé une pétition de retrait de confiance signée par 42 membres du bureau sur 61, tous présents, alors qu'en parallèle, Meriah, ignorant ce qui venait de se produire à son insu dans l'AG, avait enfin consenti, par lettre transmise à la tutelle, à annoncer une AGEX dans les prochains jours. Mais, trop tard, ce n'était qu'un coup d'épée dans l'eau, puisque la procédure administrative a été mise en branle en référence aux articles prévoyant que les 2/3 des membres avaient le pouvoir de renvoyer un dirigeant pour un reproche reconnu.

Ce «putsch» administratif était subordonné à la désignation de deux commissions de recueil de candidatures et de recours qui ont été installées sur le champ. Le DJS a jugé utile de préciser que les postulants à la présidence avaient jusqu'à dimanche 12h00 pour déposer leur candidature afin de laisser le temps à l'étude des cas de recours en cours d'après-midi et en fin de soirée. L'heure de vérité sonnera pour laisser place à la fameuse assemblée générale élective qui élira le président tant attendu mais qui aura du pain sur la planche.