Le supplice des reports d'assemblées générales a terriblement affecté le
Ghali et a certainement porté préjudice à la phase de préparation. Mais,
réglementation oblige, c'est l'application des textes législatifs qui prime et
qui demeure la seule alternative de s'en sortir de cette impasse pour espérer
voir le bout du tunnel. L'analyse des faits qui bloquent le Ghali démontre que
ces revirements de situation ont un dénominateur commun, qui n'est autre que la
position trouble du président Meriah, personnage à
bout de souffle, mais qui refuse d'abdiquer, tout en refusant de prendre part
aux réunions où sa présence est pourtant indispensable afin d'éclairer
l'assistance sur son avenir. Le plus grave, c'est que même son comité
directeur, qui était présent la dernière fois, a brillé cette fois par son
absence. Devant la stagnation des démarches positives, une seconde assemblée
générale s'est déroulée avec la même composante, ce jeudi, dans un contexte
urgent, mais avec un changement du côté officiel où il a été constaté la
présence de Ghazlaoui, un huissier de justice, Kessira représentant des anciens joueurs, du sénateur et
ancien président Berrahal Benaoumeur,
venu à la rescousse pour proposer ses bons offices à l'assemblée par ses
interventions visant le dénouement de la crise. L'occasion a été donnée aux
participants d'avaliser le statut de membres de l'AG à messieurs Henkouche, Kadaoui, Baghdous et Ternifi Benaoumer. Un vent d'optimisme a commencé à souffler quant
au déblocage de la situation, établissant que les éléments de ce conclave étaient
d'accord pour trouver une issue dont le processus est basé sur l'application de
la législation. Il est important de souligner que le DJS a exhibé une pétition
de retrait de confiance signée par 42 membres du bureau sur 61, tous présents,
alors qu'en parallèle, Meriah, ignorant ce qui venait
de se produire à son insu dans l'AG, avait enfin consenti, par lettre transmise
à la tutelle, à annoncer une AGEX dans les prochains jours. Mais, trop tard, ce
n'était qu'un coup d'épée dans l'eau, puisque la procédure administrative a été
mise en branle en référence aux articles prévoyant que les 2/3 des membres
avaient le pouvoir de renvoyer un dirigeant pour un reproche reconnu.
Ce «putsch» administratif était subordonné à la désignation de deux
commissions de recueil de candidatures et de recours qui ont été installées sur
le champ. Le DJS a jugé utile de préciser que les postulants à la présidence
avaient jusqu'à dimanche 12h00 pour déposer leur candidature afin de laisser le
temps à l'étude des cas de recours en cours d'après-midi et en fin de soirée.
L'heure de vérité sonnera pour laisser place à la fameuse assemblée générale
élective qui élira le président tant attendu mais qui aura du pain sur la
planche.