Une nouvelle chef, par intérim, du service ?Gastrologie' a été installée, mardi, par le directeur général de l'hôpital d'Oran conformément à une instruction ministérielle, après le départ à la retraite de l'ancienne chef de service âgée de plus 65 ans et ce, en application de la circulaire interministérielle, adressée aux hôpitaux à travers le territoire national, pour la mise à la retraite des vieux professeurs en médecine, chefs de service.

Cet arrêté n°480, paraphé le 6 juin 2014, ordonne aux directeurs de la Santé des 48 wilayas et aux directeurs des hôpitaux, CHU et Établissements de santé de proximité (EPSP) de procéder à la mise à la retraite de tout praticien dont l'âge, au 31 décembre 2012, dépasse les 60 ans et notamment, les professeurs dont l'âge est de 70 ans et plus. Rien qu'à Alger, 72 professeurs, chefs de service, sont âgés de plus de 70 ans. Ces professeurs avaient été nommés par décret en 1970.

Ils ont occupé leurs postes, durant plus de 40 ans. La nomination légale des chefs de service avait été bloquée, en 2005, année qui avait enregistré le dernier concours de chefferie de service. L'exercice des responsabilités médicales et pédagogiques étaient assumées dans le flou le plus total par des intérimaires. Dans l'hôpital d'Oran, une vingtaine de professeurs, chefs de services, âgés de plus de 70 ans, ont été mis à la retraite, depuis début 2016.

Le DG de cet établissement hospitalier a aussi installé une nouvelle directrice des Ressources humaines (DRH). Il a saisi cette occasion pour instruire les cadres de cette direction à régler toutes les indemnités et rappels des travailleurs, au courant de cette année. Il est à noter que les médecins résidents n'ont pas touché leurs indemnités de garde et leurs rappels de glissement ou progression, depuis décembre dernier. La direction de cet hôpital avait promis, récemment, de verser les primes en juillet.