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Hamra Annaba-Les bilans approuvés: Le président Mohamed Tahar Selmi tire la sonnette d'alarme

par Tayeb Zgaoula

Au terme de la présentation des bilans, moral et financier, arrêtés au 29 juin 2017 par un membre du bureau et le commissaire aux comptes Boulbtateche et approuvés sans difficulté par les membres de l'AGO jeudi après-midi au siège du club de tennis, les membres ont estimé que les résultats enregistrés sont en-deçà des objectifs tracés. Notamment en ce qui concerne la section football, qui a raté l'accession, son objectif du début de saison.

Cet avis a fait réagir le président Selmi Mohamed Tahar : «La satisfaction réside dans les jeunes catégories U-20 et U-18 qui ont réalisé d'excellents parcours tant en championnat qu'en coupes d'Algérie où ils ont atteint les quarts de finale». Quant aux sections basketball et volleyball, elles ont raté l'accession d'un cheveu.

Concernant le bilan financier, on relève que les recettes se sont élevées à 56.935.351 DA tandis que les dépenses sont de l'ordre de 60.811.473 DA, soit un solde de 2.436.991 DA. «Tout est clair, et nous avons fourni de gros efforts pour terminer la saison en raison de la crise financière que vit notre club omnisports, il faut le préciser, avec 15 sections en activité, et une dizaine d'autres qu'il faut redynamiser», a indiqué le président au cours de ce conclave. Par cette déclaration, le premier responsable de Hamra a voulu attirer l'attention de l'assemblée sur la crise financière dont souffre le club. «Il y a urgence, sinon le club de Sidi Brahim cher aux Bônois risque le chaos.

Il y va donc de la survie de Hamra», a ajouté le président, dont on soulignera qu'il est le seul dirigeant à avoir ouvert le capital financier tout au début de sa prise en mains. Il a constaté avec amertume que rien n'a évolué dans ce domaine. «Pis encore, il y a des gens qui prétendent aimer le club, alors qu'ils s'opposent à l'arrivée des investisseurs. Même les pouvoirs publics brillent par leur réticence, et les maigres subventions accordées ne suffisent même plus à couvrir les frais de la section football.

Or, je n'ai fermé la porte à aucun ancien dirigeant où investisseur d'ici ou d'ailleurs, alors que je suis venu avec la ferme intention de réaliser l'ambitieux projet dénommé «Hamra 2020». J'estime qu'il est primordial que la ville de Annaba retrouve sa place dans le gotha du sport national.

Ce qui importe ce n'est pas l'avenir de Hadj Selmi Mohamed Tahar, mais plutôt celui du club qui doit retrouver sa stabilité.

Je pourrai partir à tout moment même si j'ai contribué avec plus de deux milliards de centimes. Je tiens à préciser que les joueurs et les staffs techniques n'ont pas encore touché leur argent, alors que, grâce à leur bonne volonté, nous avons terminé la saison» a-t-il révélé. « Les membres de l'AG, les amoureux de Hamra ainsi que les investisseurs de la région doivent venir en aide au club. Pour ma part, je tire la sonnette d'alarme, sinon on mettra la clé sous le paillasson», a conclu le président, visiblement déçu et contrarié par tant d'indifférence envers un club, patrimoine incontournable du sport à Annaba et dans la région.