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USTO: Prolifération des chiens errants à l'université

par M. Benboua

  La prolifération des chiens errants au sein même de l'Université des Sciences et de la Technologie d'Oran (USTO) constitue un véritable danger pour la vie et la sécurité des étudiants, professeurs, personnel administratif et employés, au vu du nombre croissant de ces bêtes qui y prolifèrent. Lors de notre dernier passage à l'université, supposée être un établissement sécurisé, nous avons pu constater de visu toute la peur et l'angoisse des personnes qui fréquentent quotidiennement ce lieu et plus particulièrement en cette période des soutenances et examens. Cette situation pose un sérieux problème de sécurité ces derniers temps, notamment à ceux qui s'y rendent tôt le matin pour travailler ou encore les étudiants et leurs familles, dont souvent des enfants, qui viennent assister aux soutenances de fin d'études et qui, selon leurs témoignages, auraient été pourchassés par des chiens errants circulant en meute et en toute liberté au cœur même de l'université. Ce n'est pas encore l'alerte à la rage certes, mais on n'en est pas loin au vu du pullulement de ces bêtes. «Les chiens errants sont devenus très nombreux en cette période de chaleur. En manque de nourriture et d'eau, ils deviennent agressifs», nous a confié une employée de l'administration qui, elle-même, a failli être mordue par un chien la semaine passée. Cette dernière dénonce deux dangers : un problème de sécurité représenté par ces chiens en meute souvent agressifs et un risque en termes de santé publique. Pour elle, le principal moyen de lutte est la capture pour mettre un terme à ce fléau. Un autre étudiant accompagné par des membres de sa famille, venus partager avec lui la joie de l'obtention du diplôme de master, s'est montré très agacé : «En voulant rejoindre le parking des voitures où était garé mon oncle, mes deux neveux ont été pris au piège par une meute de chiens et n'était-ce l'intervention de quelques étudiants, ils auraient pu être mordus. A se demander vraiment si cela ressemble à une université ou autre chose?». En tous cas, face à ce danger permanent, les étudiants et personnel administratif lancent un SOS aux autorités compétentes pour agir au plus vite, afin d'éviter une éventuelle tragédie.