Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Travailleurs des PTIC: Le syndicat dénonce et menace de recourir à la protestation

par K. Assia

Les délégués syndicaux affiliés à la Fédération nationale des travailleurs des Postes et des Technologies de l'information et de la communication (PTIC) ont dénoncé, hier, lors d'un regroupement national au siège du Complexe ?Les Andalouses' (Oran), ce qu'ils ont qualifié d'ingérence de la tutelle dans les affaires syndicales. Dans une déclaration finale clôturant ce conclave, les intervenants ont souligné que cette rencontre nationale vient à la suite de la «dégradation, jamais égalée, du climat social au sein du secteur et de l'absence de dialogue entre la Fédération nationale des PTIC et la tutelle». Dénonçant ce qu'ils qualifient de mépris à l'encontre du partenaire social, représenté par la Fédération des PTIC et les syndicats d'entreprise, les délégués syndicaux se disent inquiets quant à la situation actuelle qui prévaut au sein du secteur. «Les délégués syndicaux ne peuvent qu'exprimer leur inquiétude quant à la pérennité et la viabilité de leurs entreprises». Ils constatent, par ailleurs, que leur secteur «n'en finit pas de tourner en rond et que tous les projets annoncés, en grande pompe, n'ont pu, malheureusement, démarrer», lit-on dans le communiqué de la Fédération. Et d'ajouter: «mis à part la consommation abusive des P-DG et la valse des cadres dirigeants, on ne voit rien venir».

Devant cet état de fait, les intervenants se disent en droit de participer en tant qu'acteur, à part entière, dans le processus de développement social et économique, initié dans le secteur et ce, en application de la loi et du respect mutuel.

Pour clore, les syndicats ont invité la ministre des PTIC à « se consacrer, pleinement, à la réalisation du programme du président de la République et à éviter toute ingérence dans les affaires internes du syndicat ». Ils lancent un appel au SG de l'UGTA et au Premier ministre pour que ces engagements soient respectés de toutes les parties. Enfin, ils menacent de recourir à des journées de protestation en cas de refus de dialogue.