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Les trois universités du pôle constantinois,
l'Université 1 des Frères Mentouri, l'Université 2
Abdelhamid Mehri et l'Université 3 ?Salah Boubnider', ont procédé à la signature, jeudi dernier,
d'une convention-cadre de partenariat avec la Confédération générale des
entrepreneurs algériens (CGEA) en vertu de laquelle cette dernière recevra des
étudiants, en fin de cycle, pour des stages d'application, au sein des
entreprises membres de ce syndicat. En contrepartie, les universités
partenaires du syndicat des entrepreneurs prendront en charge les demandes de
recherche et de développement qui seront exprimées par les entrepreneurs,
affiliés à la confédération. Conçue pour une durée de 3 ans renouvelables, la
convention vise, aussi, à permettre, à chacun, d'apporter sa contribution pour
combattre le chômage, dans les rangs des diplômés de l'université et d'autres à
promouvoir le niveau scientifique des cadres des entrerprises
qui bénéficieront des connaissances scientifiques et académiques apprises par
les étudiants sortants des universités. A ce propos, M.
Bouras, recteur de l'Université 3, où s'est déroulée la cérémonie de signature
de la convention, a tenu à définir, globalement, les objectifs de ce contrat,
en disant qu'il s'agit de «mettre en place une plate-forme de coopération,
entre nos universités et la CGEA dont l'objectif est, entre autres, de mettre
toutes les potentialités scientifiques de ces institutions universitaires, leur
potentiel de recherche, leurs laboratoires, leurs structures pédagogiques, à la
disposition des entreprises algériennes affiliées à la CGEA pour prendre en
charge leurs préoccupations de recherche et de développement de leurs activités
propres.
Aussi, qu'elles soient situées dans la wilaya ou à travers la région-est, ces entreprises seront, aussi, un terrain d'application de la formation universitaire académique reçue par nos étudiants». Pour sa part, Mme Saida Neghza, présidente de la CGEA, a considéré qu'elle voit l'avenir des entreprises algériennes, et celui du pays, en général, dans les compétences scientifiques des jeunes universitaires. Et puis, a-t-elle ajouté, «la CGEA pense venir en aide à ces étudiants qui ne trouvent pas où se placer, après leur sortie de l'université, surtout en cette période de crise économique. Je pense, alors, que le gouvernement, tout seul, ne peut pas trouver beaucoup de solutions à ce problème et qu'il nous importe, nous, en tant que femmes et hommes d'affaires, de participer au combat contre le chômage de ces cadres potentiels qui auront, demain, la lourde tâche de prendre en main, l'avenir économique du pays. Pour nous, un étudiant sorti tout frais de l'université ne doit pas rester à la maison ou bien, licence en main, il ira travailler comme maçon. Personnellement, cela me fend le coeur lorsque je reçois des étudiants diplômés qui viennent me demander de travailler comme manoeuvre ou maçon ou dans des tâches manuelles de bas niveau, comme c'est, fréquemment, le cas aujourd'hui». «Que peut faire, alors, un nouveau diplômé des connaissances scientifiques, longuement apprises à l'université ?», s'est-elle interrogée, relevant dans ce sens qu'«il nous faut travailler, ensemble, pour éliminer ce phénomène négatif». Et elle révélera, à la fin, que dès septembre prochain, quelque 200 étudiants seront appelés à effectuer un stage d'application, sur le terrain, au cours de périodes allant de 6 à 7 mois, au bout desquelles ils seront qualifiés pour occuper des postes de travail, au sein des entreprises. |
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