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Les demandeurs de logements reviennent à la charge

par A.El Abci

  Les protestataires de plusieurs cités et quartiers de la ?ville des ponts', qui avaient barré, la semaine dernière, l'avenue Belouizdad, et qui ont, par la suite, «libéré» la route après inscription de leurs noms sur une liste pour une audience avec le chef de la daira, sont revenus, hier, à la charge.

Les protestataires viennent des cités de la Casbah, Sidi M'cid, Oued El Had, Sarkina, Ziadia, Sotraco, Terrain Améziane, cité An Nasr, etc.

Selon leur représentant, M. Hamza, la majorité des dossiers de recours, datent de 2012 et 2013 et concernent des maisons précaires, qui se trouvent, en plus, sur des terrains menacés de glissements et pouvant s'effondrer, à tout moment. D'où la nécessité, ajoute-t-il, de les évacuer avec les opérations de transfert des habitants à la nouvelle ville Ali Mendjeli. « Opérations qui ne nous ont pas touché, pour des raisons qui diffèrent d'une cité à une autre, mais le résultat est là, avec de nombreux cas de recours, qui attendent toujours que l'on tranche, dans leurs cas », dira-t-il. Et d'indiquer que ceux du Terrain Améziane, Sotraco, An Nasr et Oued El Had, soit près de 80 cas, ont déjà été reçus par le chef de daira, qui leur a dit que leurs dossiers sont, actuellement, à la wilaya pour étude et qu'il faut attendre. Alors que les autres ont été invités à revenir lundi prochain.

Par ailleurs, devant le cabinet du wali, les habitants ayant déposé des recours et qui viennent de la cité de Aouinet El Foul ou Kaidi Abdallah, ont tenu un sit-in, pour voir le chef de l'exécutif et s'informer sur les propos que leur a tenu le jour précédent, le chef de la daïra, affirmant que le dossier de relogement, afférent à leur cité, est clos. Sachant, diront-ils, que juste une dizaine de jours auparavant, il leur avait dit que leurs recours sont acceptés et qu'ils sont revenus aujourd'hui, lundi, en raison de l'absence, la veille, du wali et sur indication de son chef de cabinet. Dans l'après-midi, les concernés étaient, toujours, sur place avec l'espoir d'être, enfin, reçus.