Dans le souci de vulgariser
les nouveaux textes réglementaires, notamment tout ce qui touche aux honoraires
des architectes et à leur mission incontournable dans l'acte de bâtir, le CLOA
a organisé, hier, une journée d'étude sur la thématique des modalités de
rémunération de la maîtrise d'œuvre en bâtiment. Dans ce cadre, le décret
exécutif 16/224 du 22 août 2016 a été au centre des débats. Et, globalement,
au-delà des explications fournies aux architectes, tout le monde s'est montré
satisfait des nouveaux honoraires fixés par le décret en question. «Nous avons
revendiqué avant 2016, la révision des honoraires et les pouvoirs publics ont
donné leur accord sur ce point, lequel s'est traduit par l'application d'un
nouveau barème de rémunération de l'activité des architectes», nous dira sur un
air de satisfaction la présidente du CLOA, Lamia Djerradi,
en marge des travaux de cette journée d'étude qui a connu la présence des
architectes, des directeurs de l'exécutif en lien avec le métier et des
organisations patronales (CAP et UNEP). Aussi, dans une communication donnée
par M. Benzerda Miloud, le volet relatif au «concours
d'architecture dans le code des marchés» a été disséqué, dans le but évident
d'expliquer aux architectes que cette procédure nouvellement introduite vise le
perfectionnement dans une forme de compétition entre les travaux des
architectes, dont la meilleure œuvre sera retenue. Selon l'argument du CLOA,
«il s'agit d'assurer à travers cette journée d'étude les meilleures conditions
de travail pour les architectes».