Protestant contre l'opposition faite par le président de la commission des œuvres sociales de l'APC au remplacement des membres démissionnaires de cette commission, la section syndicale affiliée au Syndicat national du personnel de l'administration publique (SNAPAP) de l'APC de Constantine a lancé hier, à travers un communiqué de presse signé de son secrétaire à l'organique, M. Mezehoud Adel, dont nous avons reçu une copie, une mise en garde au président de cette commission en menaçant d'escalade dans la revendication.

S'élevant contre l'entrave faite à son syndicat qui ne fait que demander l'application de la clause contenue dans l'accord conclu entre les deux syndicats de l'APC, l'UGTA et le SNAPAP, le secrétaire général du syndicat SNAPAP affirme qu'il utilisera «tous les moyens de droit pour obtenir l'exécution de cette clause qui est, selon lui, reconnue et approuvée à la fois par le président de l'APC et le wali qui représente la tutelle, et qu'il n'abandonnera pas cette exigence revendiquée par tous les travailleurs syndiqués au niveau de l'APC. En cas de persistance du président de la commission des affaires sociales à rejeter ce remplacement, ajoute le communiqué, le SNAPAP sera poussé vers un durcissement et une escalade dans la revendication de son droit».

Cette question des œuvres sociales avait été pourtant réglée en 2015 par un accord conjoint signé le 4 janvier par les deux partenaires. En vertu de cet accord, la commission des œuvres sociales a été composée de 11 membres, 6 affiliés au SNAPAP, et ce au prorata des nombres d'adhérents à chaque organisation syndicale. Durant tout ce temps, les deux syndicats ont cohabité dans l'harmonie la plus totale. Mais voilà que, selon des informations que nous avons recueillies auprès des travailleurs et des fonctionnaires de l'APC, que ledit accord aurait fait long feu et le conflit autour de cet organe de gestion d'un important pactole de 14 milliards de centimes composant l'argent du fonds social des travailleurs de la municipalité du vieux rocher, vient de ressurgir. «Et cela se passe au moment où cette commission vient de tracer un programme d'action pour gratifier un certain nombre de retraités et sélectionner une trentaine de travailleurs qu'elle compte faire bénéficier d'une Omra», nous a révélé un cadre exerçant à l'hôtel de ville, siège de l'APC de Constantine.