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Sidi Bel-Abbès: Des entrepreneurs en appellent à Bedoui
par M. D.
Depuis presque quatre années, une dizaine de petites entreprises
sont en attente d'un hypothétique virement pour des travaux qu'elles ont
effectués à l'école de la garde communale de Sidi Bel-Abbès.
En 2014, on annonce la visite du ministre de l'Intérieur et la wilaya. Des
travaux sont engagés dans l'urgence dans cet édifice public destiné à être
inauguré. La DAL a commandé des travaux à des entreprises dans la précipitation
sans aucun ODS, ni lettre de commande. Finalement la visite du ministre de
l'Intérieur a été annulée et les déboires de ces entreprises dont une bonne
partie sont issues des dispositifs de soutien à
l'emploi (CNAC et ANSEJ) ont commencé. L'ancien wali et l'ancienne DAL se sont
retrouvés face à un problème réglementaire. Comment procéder au règlement des
travaux effectués ? Les travaux ordonnés ont été effectués sur des opérations
dont les crédits étaient déjà consommés et le bureau d'étude chargé du suivi et
des attachements aurait, selon des sources crédibles, refusé de signer des
documents qui prêtaient à équivoque. La solution préconisée à l'époque était de
procéder au lancement des travaux d'une opération déjà réalisée et le bureau
d'étude a refusé, signalent nos sources d'information. Dans cet imbroglio, les
entreprises ayant engagé des fonds pour des travaux commandés par la DAL
restent les victimes du fait qu'elles sont dans l'impossibilité de percevoir
leurs créances. Après de multiples tentatives avec les autorités locales, les
entreprises pénalisées interpellent le ministre de l'Intérieur pour une
éventuelle intervention qui serait salutaire pour le règlement de cette
situation contraignante pour ces petites entreprises endettées. Selon des
sources bien informées, le ministère de l'Intérieur, qui est la tutelle de
l'école de la garde communale, non opérationnelle jusqu'à présent, aurait dégagé
une somme de 7 milliards pour régulariser ces entreprises. Toutefois le montant
est global pour des opérations fractionnées. Le contrôleur financier aurait
refusé de procéder au virement en exigeant le changement de l'intitulé de
l'opération. Une gymnastique administrative et technique qui nécessite
l'intervention du ministre de l'Intérieur afin de répondre favorablement aux
doléances de ces entreprises qui endossent elles aussi une part de
responsabilité dans ce problème pour avoir accepté de travailler sans documents
réglementaires.
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