Sellal a, en évidence, abordé tout au début de son allocution, le volet identitaire pour souligner que «nous sommes tous des Algériens, nous avons la foi du musulman, la fierté des Amazighs, la dignité de l'Arabe et la sagesse du fils du désert.» Il pense, cependant, que «nous ne devons pas nous arrêter au passé mais nous nous devons de parler de notre présent et de notre avenir et des moyens pour améliorer la situation, à Batna en particulier et de notre pays en général.» Batna, à ses yeux, «n'est pas, seulement, une citadelle du nationalisme mais est devenue ces dernières années, un pôle économique et de développement, à forte croissance dans plusieurs domaines.» Batna, avec ses 61 communes et 21 daïras devra faire, selon lui, davantage de progrès. «Notre devoir est de rapprocher l'Administration du citoyen et non le contraire, avec l'amélioration du service public, la modernisation de l'Administration, le tout sera concrétisé par la création de wilayas déléguées, dans les Hauts Plateaux, par la mise en œuvre du nouveau découpage administratif,» a-t-il dit. Il note, au passage, que «un tiers des Algériens sont nés après 2000 et se sont habitués à la sécurité, la stabilité, les technologies modernes, il est de notre devoir de consacrer l'ensemble des acquis sociaux, de les préserver et de moderniser le cadre de vie des citoyens, nous n'avons pas le droit de reculer.»

Le dernier mot de son discours, le Premier ministre l'a consacré, comme l'exige les circonstances, au rappel «du rendez-vous électoral, du 4 mai prochain, pour affirmer encore une fois, notre amour à l'Algérie et notre disponibilité à la servir à travers une ligne nationaliste authentique.»

Dans ses visites sur le terrain durant la matinée d'hier, Sellal a fait savoir que le Conseil des participations de l'Etat (CPE) se réunira, la semaine prochaine, pour examiner le dossier des fermes pilotes. Il a indiqué qu'il est «important d'élargir les fermes pilotes, à travers le pays et de développer la mécanisation de l'agriculture.» Il a, en même temps, exigé des Services agricoles d'accorder des concessions plus importantes en surface. Il a appelé à relier les unités industrielles aux Centres de formation pour des exigences économiques. Il a, aussi, exigé que «désormais, dans les cahiers des charges, il faut inclure l'obligation de recourir aux énergies renouvelables.» La majorité des réalisations doivent désormais, selon lui, «utiliser l'énergie solaire pour les besoins en électricité.» Sellal n'a pas manqué d'affirmer qu' «on ne peut plus continuer à construire, il faut rentabiliser ce qui a été réalisé, à ce jour, comme équipements dans tous les domaines.»