Les habitants de la nouvelle ville
Ali Mendjeli souffrent d'un manque criant en
infrastructures de santé publique, notamment les nouveaux quartiers récemment
occupés à travers plusieurs Unités de voisinage (4, 14, 17, 18, 19, 20),
éloignées du centre de l'agglomération et où n'existe aucun centre de santé.
«Cette absence de structures de santé publique, ainsi que les cabinets privés,
pose un grave problème pour les malades, surtout les personnes âgées, les
enfants et les femmes enceintes, contraints de se déplacer par taxis pour rejoindre
le plus proche établissement de santé», soulignent les associations de la
nouvelle ville Ali Mendjeli, qui ont adressé dans ce
sens une correspondance au wali, dont copie est en notre possession. On notera
également l'absence de certaines spécialités, à l'enseigne de la médecine
légale, chose qui pousse les victimes d'agressions, par exemple, à se tourner
vers l'hôpital d'El Khroub ou le CHUC, et le
déplacement n'est pas du tout aisé pour quelqu'un qui souffre de ses blessures
et qui doit se faire établir un certificat dans l'état où il se trouve, dans
l'immédiat. S'étalant encore au sujet des préoccupations de la population sur
ce plan sanitaire, les associations relèvent qu'il y a un grand déficit en
matière de couverture de la santé scolaire, surtout avec l'ouverture de
nombreux nouveaux établissements. Dans ce cadre, les associations sollicitent
l'intervention du wali pour améliorer la situation sur le plan de la prise en
charge sanitaire de la population de la nouvelle ville Ali Mendjeli,
qui compte 400.000 âmes.