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Incidents à l'Université Alger 3: Le CNES accuse le recteur

par R. N.

  «L'intimidation sous le haut patronage du président de l'Université d'Alger 3», c'est en ces termes que le Conseil national des enseignants du Supérieur (CNES) a qualifié les incidents survenus, jeudi dernier, lors d'une assemblée générale élective, pour la désignation de membres du syndicat.

La déclaration du CNES qualifie de «dérive dangereuse» ces incidents et «condamne la violence criminelle qui a caractérisé l'élection» où les enseignants présents ont dû faire face «à l'intimidation orchestrée à la demande du coordinateur imposteur, sous le haut patronage du président de l'Université qui est le principal responsable de la sécurité, au sein de l'université», affirme un communiqué du CNES.

«Ces incidents criminels ont entraîné des blessures et la destruction de biens publics par des étrangers», ajoute la même source qui affirme avoir des enregistrements vidéo de cet évènement.

Le CNES rappelle que «malgré la mise en garde» du bureau national du syndicat, publiée le 8 février dernier, «le ministère et certains responsables des universités, continuent leurs provocations et le harcèlement à l'encontre des enseignants, des syndicalistes».

Le CNES parle de «planification programmée» pour «éliminer l'organisation syndicale». Le Conseil national des enseignants du Supérieur «tient pour responsable le président de l'Université d'Alger 3 de ce p,hénomène de violence criminelle et l'intimidation subie par les enseignants, condamne le silence du ministre face à cette situation et exprime sa solidarité absolue avec les professeurs». Le communiqué appelle à «un rassemblement de protestation devant le ministère, le mardi 21 février, à 10h».