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Sit-in des membres du conseil national du PRA

par Z. M.

Les membres du conseil national du PRA (Parti du renouveau algérien) ont organisé, hier, un sit-in devant le siège du parti à El Mouradia, à Alger, pour protester contre ce qu'ils qualifient de «silence du ministère de l'Intérieur» sur les agissements de certaines administrations de plusieurs wilayas qui ont délivré, la semaine dernière, des formulaires pour participer aux législatives, à l'ancien SG du parti, alors que ce dernier, selon eux, est exclu du conseil national.

«On a organisé deux sessions extraordinaires, en janvier et mai 2013 et le conseil national, réuni à la majorité, a décidé de l'exclusion du parti de M. Kamel Bensalem qui occupait le poste de SG, en toute illégalité puisque son mandat expirait en 2012», nous a déclaré, Boulatika Hassan, qui occupe actuellement, le poste de secrétaire général du PRA, après le congrès organisé, en 2014.

Selon notre interlocuteur, la décision prise par le conseil national lors de son congrès, organisé en 2014, est motivée par le fait que l'ancien SG n'a pas respecté les statuts et les textes fondamentaux du parti, mais aussi l'obligation d'organiser un congrès, conformément aux résolutions d'un autre congrès qui avait lieu, en 2007. M Boulatika affirme que l'une des résolutions du congrès, de 2007, stipule clairement que le mandat du SG est limité à 5 années, ce qui n'a pas été respecté.

«La loi sur les partis politiques, dans son décret exécutif de janvier 2012, est claire à ce sujet» nous dira Hassan Boulatika qui a tenu à dénoncer «l'attitude de l'administration, face aux appels et aux correspondances de la direction politique du PRA».

A noter que l'ancien SG du PRA, exclu du parti, a de son côté organisé un autre congrès, les 10 et 11 février 2017, à l'hôtel ?El Mehdi', à Staoueli, sur la côte-ouest d'Alger. L'ex SG, qui a réuni certains membres du conseil national revendique la «paternité» du parti ce qui accentue, davantage, la crise au sein du PRA, à la veille des élections législatives. La bataille pour le contrôle des listes électorales s'annonce rude.