Une convention tripartite de
coopération et de partenariat a été signée, hier, entre l'Université «3» Rabah Bitat de Constantine, l'Agence nationale de gestion des
déchets domestiques et une Agence allemande, activant dans ce secteur, pour
promouvoir une formation spécialisée dans le domaine de la gestion moderne des
déchets domestiques, chez les cadres de l'Environnement et de l'Enseignement
supérieur.
L'intérêt et le contenu de
cette formation ont été expliqués à l'aide de nouveaux concepts comme celui des
« économies alternatives », qui émerge, actuellement, au niveau mondial. Aussi,
pour Mme Djahida Boukhalfa,
conseillère technique de l'Agence allemande, co-signataire
de la convention, l'idée est partie du projet de gestion des déchets, élaboré
par l'Algérie, et plus particulièrement les déchets domestiques. « L'objectif
assigné à notre agence, par cette convention de coopération et de partenariat,
a-t-elle expliqué, est de former des cadres supérieurs algériens qui seront, à
même, de gérer les problèmes soulevés par le traitement des déchets, non
seulement dans le secteur de l'Environnement mais aussi dans celui de
l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ». Et on sait,
ajoute-t-elle, que « l'Allemagne est un pays très avancé dans la gestion, aussi
bien que dans le domaine de la recherche scientifique, concernant le traitement
des déchets. Le bénéfice que pourra tirer l'Algérie de cette convention est de
disposer de cadres expérimentés dans la gestion sur le terrain, non seulement
sur le plan de la gestion mais aussi sur celui de la transformation des déchets
en matières premières ». Selon, notre interlocutrice, ce programme a obtenu,
également, l'adhésion de l'Université de Blida. Le recyclage des déchets
pourrait constituer une alternative économique non négligeable et
l'investissement dans ce domaine, peut être rentable à plus d'un titre. C'est
ce qu'a expliqué, à son tour, Mohamed Moualmi, le
représentant de l'Agence nationale algérienne de gestion des déchets. « En
cette conjoncture économique défavorable, l'Algérie commence à se tourner vers
ce qu'on appelle « l'économie verte », c'est-à-dire l'Environnement d'une façon
générale, où tout ce que peut représenter un plus pour l'économie nationale,
doit être travaillé et valorisé ». Et c'est le cas pour les déchets
domestiques, dit-il car, pour se créer de nouvelles ressources économiques,
nous voyons que des pays avancés ont créé, toute une industrie dans cette
nouvelle activité qu'est la transformation. Et les déchets sont recyclés et
utilisés comme matières premières. « Et la convention qu'on vient de signer, a
considéré M. Moualmi, sera d'un grand bénéfice pour
notre pays car maintenant l'administratif est appelé à descendre, sur le
terrain, pour travailler aux côtés du scientifique. Et la gestion des déchets
va constituer une ressource économique intégrée à l'Economie nationale ».