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Dossiers transférés de l'AADL à Cnep Immo: Une attente qui dure !

par A. El Abci

Les souscripteurs auprès de l'agence AADL, et dont les dossiers ont été transférés à Cnep Immo, ont tenu hier un sit-in devant la cabinet du wali. Selon leurs propos, la direction de cette caisse les a reçus en son siège au mois de février 2016, et «nous avait alors promis un relogement dans un mois, nous sommes au même mois de 2017, les choses se compliquent et sont toujours à la case départ», disent-ils.

Selon le responsable de la coordination des souscripteurs, Abdelali Oualid, «c'est inimaginable ce qui nous arrive, c'est à perdre la raison même». Aussi, ajoutera-t-il, «nous avons décidé d'organiser ce sit-in et de l'accompagner d'une lettre de protestation à remettre au chef de l'exécutif de la wilaya de Constantine». Et dire, indiquera-t-il, que «nos 700 logements situés à l'unité de voisinage (UV) 18 à Ali Mendjeli sont achevés depuis 2010 et c'est ce que nous mentionnons dans la lettre. Situation, qui est un contresens et pas rationnelle du tout, car si nous sommes relogés, c'est autant de gain pour la Cnep Immo, qui n'aura plus à gaspiller un argent ?fou' rien que pour le gardiennage, en sus des risques de dégradation qui peuvent survenir». Et les souscripteurs, de poursuivre, dans la même requête, qu'à l'issue du sit-in de novembre 2016, tenu devant le cabinet du wali, «nous avons été convoqués par la Cnep Immo et avions alors déposé les dossiers, mais, depuis, rien de nouveau et les choses n'ont pas bougé d'un iota. Sauf peut-être que la Cnep nous a fait savoir qu'elle a envoyé 609 dossiers à la CNL (Caisse nationale du logement), et ce par lots et depuis deux mois.

Et vers la fin du mois de janvier dernier, nous nous sommes déplacés au siège de la CNL, où nous avons appris que dans le fichier national, nous sommes toujours inscrits comme bénéficiaires à AADL 2, sans indication ou trace du transfert de nos dossiers de l'agence AADL à Cnep Immo». Face à ces retournements de situation, «nous n'avons pas lésiné sur les démarches en direction de ces deux entités administratives, pour le traitement du problème de nos logements, nous ignorons encore le sort qui a été réservé à nos dossiers, qui sont enfermés dans les tiroirs sans aucune étude jusqu'à maintenant». Et d'ajouter qu'«à nos interrogations, on avance à chaque fois des arguments qui ne tiennent pas la route». Et les protestataires terminent leur requête en sollicitant l'intervention du 1er responsable de la wilaya, pour une attribution rapide de leur quota de logements déjà prêts, et ce depuis plus de six ans.