Des habitants de la cité «Sissaoui», qui nous ont contactés hier, se plaignent de manquer de structures d'accompagnement telles qu'une antenne municipale, un bureau de poste et d'autres structures et invitent les autorités municipales à pendre en considération leurs préoccupations qui sont celles de pas mois de 3.000 âmes, affirment-ils.

«Nous sommes contraints de faire plusieurs kilomètres et nous déplacer jusqu'à El Gammas, ou la cité des Mûriers, pour retirer juste un document de l'état civil», lancera un groupe d'habitants dépités de ladite cité.

De même que la population n'arrête pas de se développer et grossir. «Il nous faut également un bureau de poste car nous ne pouvons pas non plus, pour juste acheter un timbre, aller jusqu'aux autres cités limitrophes», s'indigne-t-on. La cité Sissaoui, ajoutent-ils, manque aussi d'un marché de fruits et légumes, à l'instar de ceux dits de proximité que les autorités municipales sont en train d'aménager un peu partout, «mais pas chez nous». «Nous devons nous déplacer jusqu'à la cité du 4ème km acheter ce dont nous avons besoin», ajoutent des habitants. La cité manque en outre d'une mosquée pour accomplir la prière.

Questionné sur ce sujet, le vice-président de l'APC de Constantine, Rafik Boutaghane, chargé des affaires techniques et de l'urbanisme, dira qu'un site a été désigné lors de ces derniers jours, justement pour la construction de certaines des structures et ce, malgré toutes les difficultés rencontrées par l'APC. Une commission de l'APC est sortie sur le terrain dernièrement pour choisir les assiettes foncières pour la réalisation d'un bureau de poste, d'une antenne municipale, d'une aire de jeux pour enfants et d'un terrain matéco. Et de faire savoir que «ces deux deniers terrains ont été obtenus d'un particulier avec qui nous avons dû négocier dur pour les avoir», conclura-t-il.