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Cité 128 logements à Hassi Ameur: Les eaux usées et les chiens errants irritent les riverains

par J. B.



Le problème du débordement des eaux usées est toujours d'actualité à Hassi Ameur, localité relevant de la commune de Hassi-Bounif. Les dernières averses ont accentué la situation. Les habitants, qui s'estiment marginalisés, se plaignent de cet état de fait. C'est le cas de la cité des 128 logements CNEP de Hassi-Bounif. Le déversement des eaux usées reste toujours problématique. Le problème des déversements et autres rejets d'eaux usées en pleine cité prend désormais les allures d'une véritable catastrophe écologique et environnementale. Le spectacle qu'on peut observer à l'entrée de la cité est tout simplement hallucinant. Malgré les plaintes des riverains, toutes les instances concernées par ces problèmes restent passives. « Les odeurs nauséabondes qui se dégagent de ces eaux enveloppent une bonne partie de la cité. Nous sommes malades par cette situation et nous demandons une prise en charge rapide. Ces eaux sont une source de nuisances pour la santé des riverains», affirment-ils. Si les pluies sont bénéfiques pour l'agriculture, elles sont source de nuisances pour d'autres au vu des rues inondées par les eaux usées chaque fois qu'une petite averse se produit. «Il est bien dit que l'eau est source de vie. Chez nous, l'eau peut être source de catastrophes si la pluviométrie venait à être importante. Pour preuve, dès les premières gouttes de pluie, notre cité déborde et les eaux usées dégagent des odeurs nauséabondes», ajoutent nos interlocuteurs. Les 128 familles de la cité n'ont d'autre alternative que de lancer un appel au wali d'Oran, M. Abdelghani Zaâlane, et aux autorités locales, pour inciter les services concernés à trouver des solutions. Outre les eaux usées, les habitants soulèvent d'autres aléas comme la vétusté de la voirie et des trottoirs et la perturbation dans l'alimentation en eau potable.

D'autre part, en dépit des appels incessants dénonçant le danger des chiens errants, les habitants de la cité font toujours face au phénomène. Beaucoup de gens appréhendent de sortir tôt le matin ou de rentrer tard le soir à cause des dizaines de chiens quasiment sauvages qui envahissent la cité en quête de nourriture. Souvent en horde, ces chiens viennent on ne sait d'où et occupent des abris isolés.