La session extraordinaire de ce dimanche,
5 février 2017, bien que comportant un ordre du jour chargé, a été, cependant,
dominée par deux dossiers, à savoir : le raccordement au gaz naturel de
plusieurs lotissements et celui afférent à la valorisation de son patrimoine,
entre marchés et autres locaux de commerce. Le maire, Mohamed Rira, dans son
allocution d'ouverture des travaux de la plénière, a indiqué que cette 1re
session de l'année 2017 est dite extraordinaire, en raison de l'engagement pris
par la municipalité d'assurer le démarrage des travaux d'alimentation en gaz
naturel de plusieurs lotissements, à la fin du mois en cours. De même qu'elle
s'explique par l'énorme retard pris dans la revalorisation des loyers des biens
de l'APC, qui a un besoin d'une accélération. Ainsi et juste après cette
précision du maire, le directeur des Réalisations a présenté le projet
concernant le gaz de ville pour les lotissements d'El Barda, Naadja Essaghira, terrain Belgherbi, d'El Ménia 2, Ledjdour et Belatrache. Ces
travaux seront lancés, pour une durée de 12 mois et pour une enveloppe
financière de plus de 4,6 milliards de centimes, dira-t-il. Avant le vote, des
éclaircissements ont été demandés, par des élus, sur le caractère informel ou
non des lotissements en question, et il s'est avéré que seul celui d'El Barda
est officiel et que tous les autres ne le sont pas, mais qu'il a été décidé,
par la wilaya, de les alimenter en gaz à cause de leur emplacement intra-muros.
Le dossier valorisation du patrimoine communal a concerné la mise en location
du marché de gros de fruits et légumes (Magrofel),
sis, à la zone industrielle ?Rhumel', pour un prix de
départ de 200 millions de centimes, annuel, et pour une concession de 3 ans
renouvelable. Dans le même sillage de revalorisation, il a été décidé,
également, de louer par enchères publiques, la station de transport urbain,
située à l'avenue ?Zaâmouche', à Bab
El Kantara. Si ces deux points ont été votés,
facilement, la décision similaire, liée à la location de l'espace du Théâtre de
plein air, sis, à Zouaghi à Ain El Bey a fait plutôt débat. En effet, des élus
ont trouvé que ce n'est pas à l'APC de s'en charger et qu'il y a lieu de
laisser cette opération à l'Office communal de la Culture ou à l'EPIC, chargée
de sa gestion directe. Et c'est cet amendement qui a été finalement adopté, car
présentant, en outre, l'avantage de mettre fin aux subventions annuelles,
demandées par cette EPIC, en raison du fait que les loyers lui reviendront et
que cela lui sera suffisant.