Lors de sa visite des show-room de véhicules, les propriétaires ont interpellé le wali sur le silence de l'administration quant à l'absence d'aménagement dans cette zone. Le wali a instruit ses services d'entamer les travaux en début de semaine. Des ordres ont été aussi donnés à la commission pour s'assurer si tous les projets de la zone industrielle sont en conformité avec les plans initiaux, «sinon c'est la démolition qui les attend». Le wali n'a pas caché sa colère à l'égard de certains opérateurs. Il leur reproche d'avoir failli aux dispositions du cahier des charges pour tirer profit et détourner les lots à d'autres fins. Sur quelques terrains, des investisseurs ont commencé par construire d'abord leur domicile laissant tomber leur unité de travail alors que d'autres ont préféré ériger d'énormes bâtisses qui n'avaient rien à voir avec une administration. D'autres ont tout simplement réduit la surface de travail pour laisser place à des parkings inutiles. Certains ont implanté des centrales à béton, ce qui est bien loin d'être un investissement et d'autres n'ont pas encore reçu les équipements.

Un ultimatum a été accordé aux opérateurs défaillants pour se conformer aux objectifs, faute de quoi des procédures légales seront entreprises à leur encontre pour la récupération des lots. «Je n'ai pas besoin de bâtiment, l'Etat veut de la production», dit le wali. La surface des lots varie de 1.000 à 6.000m².