En raison des
conditions atmosphériques difficiles, qui sont celles que vit la wilaya
actuellement du fait des chutes abondantes de neige, plusieurs constructions
précaires ont fait l'objet d'interventions de secours ou de simples examens des
dites bâtisses de la part de la protection civile. Ainsi et selon le
responsable de la cellule de communication de ce corps, le lieutenant Tafer,
dès les premières précipitations de pluie et de neige, des moyens humains et
matériels de la protection civile ont été mobilisés pour être déployés,
rapidement, hors des sièges des unités pour des interventions toutes proches et
efficaces. « Nos agents sont intervenus très tôt dans la matinée d'hier au
niveau du chemin de wilaya n°101, menant vers la nouvelle ville de Ali Mendjeli, où nous avons passé en revue et examiné plusieurs
vieilles bâtisses comportant des fissures dans les murs et dont les habitants
craignant le pire n'ont pas hésité à nous appeler. Il en va de même pour une
maison située à la rue Bendelloul dans le quartier de
la vieille ville de « Sidi Djelis », où nous avons
fait une reconnaissance et examens de la construction, qui est déjà classée «
rouge », et tranquilliser ses résidents qui craignaient que le toit ne leur
tombe sur la tête. Plus de peur que de mal, dira-t-il, puisque aucun dégât
humain n'a été enregistré (ni décès ni blessé), mais seulement des lézardes sur
les murs qui se sont encore élargies et des eaux qui ont envahi le
rez-de-chaussée ».
Problème d'eau
encore, mais afférent à des infiltrations dans la commune de Didouche Mourad, qui a nécessité également l'intervention
des agents de la protection civile au niveau d'une construction aussi vieille
et menaçant ruine, où toutes les quantités d'eau qui se sont infiltrées ont été
pompées, fera-t-il savoir. Enfin, notons que l'inquiétude habite les résidents
des sites précaires dans ces moments de froid et de neige car « la vie devient
aussi précaire que leurs bâtisses », ironisent les concernés.