Quelque
500 actes de propriété seront prochainement délivrés à Arzew dans le cadre de
la régularisation foncière initiée depuis plusieurs mois par l'Agence foncière
de la wilaya d'Oran. Cette opération lancée conformément aux instructions du
wali d'Oran vise, selon le premier responsable de l'agence, M. Mebarki, à régulariser plusieurs habitations construites
conformément à la réglementation et à répondre aux doléances des acquéreurs.
Cette disposition concerne en effet toutes les communes de la wilaya d'Oran de
sorte que la commission de wilaya, composée des services des domaines, de
l'Agence foncière, du cadastre, du DRAG, a été mise en place pour l'étude de
tous les dossiers déposés par plusieurs familles en quête d'une régularisation
de la situation. Dans ce registre, on saura que toutes les dispositions ont été
prises pour assurer le bon déroulement de ces opérations pour lesquelles un
travail de fond a été mené par les membres de la commission. Il s'agit, selon
le responsable, de constructions bien structurées qui n'ont rien à voir avec
l'habitat illicite. Par ailleurs, quelque 1.400 constructions illicites ont été
recensées par la commission technique mise en place par l'APC d'Arzew, selon un
dernier bilan dressé par cette collectivité. Une opération de recensement de
toutes les constructions illicites a été menée par les membres de la commission
technique et a ciblé tous les quartiers et zones, notamment la cité Zabana sur les hauteurs d'Arzew.
Le
bilan de l'opération est donc ficelé et l'APC d'Arzew a pris toutes les mesures
pour éradiquer le problème, apprend-on de sources communales. En effet, tout
habitat illicite construit ces deux dernières années est automatiquement
démoli, une manière de stopper cette hémorragie et empêcher que de nouveaux
indus occupants profitent de l'occasion et réclament des logements. Rappelons
que la régularisation foncière est toujours d'actualité à Oran. Ce problème se
pose de manière cruciale dans les communes touchées par l'exode où des lots de
terrain et des constructions ont été vendus en quatrième, voire en cinquième et
sixième main, alors que la loi relative à la régularisation stipule que l'acte
de propriété doit être délivré au nom du premier acquéreur.