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Constantine - Des demandeurs de logements sociaux s'impatientent

par A. E. A.

  Les présidents de plusieurs comités de quartier où résident des demandeurs de logements du type social d'El Gammas, de Boumerzoug, de Bab El Kantara, etc., mais également ceux de sites précaires menacés par les glissements de terrain comme la rue Kitouni, l'impasse Mouclier et Boudraa Salah, ont tenu, hier, un sit-in devant la daïra pour demander des précisions sur la date de reprise de l'opération de relogement. En effet, selon les représentants des demandeurs de logement de type social, ces derniers commencent à s'inquiéter, malgré les pré-affectations qu'ils ont reçues et veulent des précisions du nouveau chef de daïra pour en répercuter les déclarations, « si nous sommes reçus bien sûr », disent-ils. « Car jusqu'à maintenant, ajoutent-ils, il ne s'est pas exprimé sur ce sujet et nous n'avons pour nous consoler que les promesses faites par son prédécesseur, qui avait annoncé des dates pour la reprise des opérations de relogement qui ont été remises au fur et à mesure ». Ainsi et toujours selon nos interlocuteurs, il était question au début que celles-ci commenceront au mois d'octobre dernier, et ont ensuite été reportées à la fin du mois de novembre, puis selon de plus récentes déclarations, juste avant qu'il y ait le mouvement qui a touché les chefs de daïra, faisant état de la reprise des relogements à la fin du mois de décembre en cours. Et de faire savoir que devant cette situation de tant de reports, les concernés sont vraiment déroutés et ne savent plus quoi faire ni à quoi s'attendre. « Aussi, avons-nous décidé de venir voir le nouveau responsable de la daïra pour nous informer si le rendez-vous annoncé pour cette fin décembre est le bon, ou s'il y a du nouveau encore, car les titulaires des décisions de pré-affectation de logements sociaux commencent à douter de tout et à s'impatienter », déclarent les concernés.

Pour sa part, le nouveau chef de daïra, M. Kafi, interrogé sur ce sujet, fera savoir que « le travail se fait selon une méthode adoptée pour éviter l'anarchie, car il s'agit d'une administration qui a trait à la fixation de rendez-vous et d'envoi de convocations individuelles pour les citoyens demandeurs et c'est aussi valable pour les associations. C'est une méthode qui a donné des résultats et je ne suis pas près d'en changer ».