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L'artère se transforme, chaque soir, en décharge: Les habitants du bd Mascara interpellent le wali

par K. Assia

Le constat désolant qu'offre le boulevard Mascara après la fermeture des commerces a fait réagir de nombreux habitants et passants. En effet, ces derniers n'arrivent plus à reconnaître leur quartier qui s'est transformé, au fil des ans, en une véritable décharge sauvage. Chaque jour, des cartons, des sachets et autres détritus sont abandonnés, à même le sol, rendant la tâche des éboueurs, de plus en plus difficile. L'anarchie qui caractérise cette importante rue a conduit les riverains à tirer la sonnette d'alarme sur les conséquences fâcheuses occasionnées par une telle réorganisation dans la gestion de la collecte et du ramassage des détritus abandonnés après la fermeture des commerces. Cet état de fait traduit désormais, l'urgence de prendre en charge la question liée à l'entretien de l'environnement. En effet, les commerçants du boulevard Mascara ont, toujours, opté pour plus de moyens pour la collecte des ordures et autres détritus. Les bacs mis à leur disposition par les services de l'APC d'Oran restent insuffisants pour contenir tous les détritus et les cartons jetés en fin de journée. Cette doléance a été déjà posée, à maintes reprises, apprend-on. La gestion de la collecte des détritus et des déchets, en tout genre, doit être parmi les priorités, estime-t-on du côté de la population. Des suggestions ont été faites, il y a quelques années, par l'UGCAA, pour que des bacs spécifiques destinés aux cartons d'emballage soient mis à la disposition des grossistes qui activent dans cette artère. Depuis, rien n'a été fait et le problème reste toujours posé. En effet, il a été suggéré aux commerçants de laisser les cartons à l'intérieur des magasins et de ne les faire sortir qu'au moment du passage du camion chargé de la collecte, soit de les laisser en fin de journée devant l'entrée des magasins. Des mesures qui n'ont fait qu'empirer la situation. Le bureau local de l'UGCAA avait proposé, de définir des ruelles où seront placés ces bacs spécifiques, ce qui évitera ces amas d'ordures et détritus abandonnés, chaque jour, au vu et au su de tout le monde. Toutefois, les commerçants doivent, pour leur part, respecter l'environnement et les riverains qui y habitent, indique-t-on du côté de la population. Cette artère connaît une grande concentration de commerçants et un flux important de visiteurs venus, chaque jour, s'approvisionner, ce qui incite les exploitants des lieux à s'insérer dans cette démarche qui vise à l'entretien de l'environnement. Que faut-il faire pour venir à bout de ces atteintes à l'environnement, notamment face au manque de civisme et à l'incapacité des pouvoirs publics à imposer des règles de conduite pour lutter contre les comportements rétrogrades qui prennent, de jour en jour, des allures inquiétantes? Il est grand temps d'inculquer les bonnes habitudes à notre population, de l'avis de nombreux riverains. Les responsables locaux devraient commander des bacs de couleurs différentes où les riverains auront l'opportunité d'y déposer des objets en matière plastique, en papier, en métal ou en verre, et ce, pour faciliter la tâche aux éboueurs et surtout préserver l'environnement.