Les
rumeurs de malversa- tion au sein de TLS Contact,
faisant état de pratiques douteuses et accusant ce prestataire de ne pas
transmettre certains dossiers de demandes de visas aux consulats généraux
concernés, ont contraint l'ambassade de France en Algérie de sortir de son
silence et de s'exprimer sur ce sujet qui focalise l'opinion publique.
Apportant un démenti catégorique à ces ouï-dire, l'ambassade de France à Alger
juge ces accusations « infondées » et affirme, à travers un communiqué, que «
ces rumeurs de malversations et de non-transmission par TLS Contact de certains
dossiers aux différents consulats généraux, propagées à la suite d'un SMS
abusivement attribué au chef de service des visas du consulat général de France
à Oran, sont parfaitement fausses ». Tout en précisant que « les procédures
mises en place au sein de TLS Contact ne permettent en aucun cas ce type de
fraude, et toutes les demandes de visas qui lui sont adressées sont
systématiquement transmises au consulat général concerné ». Plus explicite
encore, le communiqué en question souligne que « les vérifications des dossiers
des personnes ayant essuyé un refus ont démontré que les demandes avaient bien
été traitées par le consulat général concerné, qui leur avait opposé un refus
en toute connaissance de cause, sur la base de la réglementation en vigueur ».
Précisant dans ce contexte que «les consulats des États membres de l'espace
Schengen, en application de l'article 20, alinéa 3, du Code communautaire des
visas, n'apposent plus de cachet dans les passeports depuis le 20 novembre
2015, date à laquelle le VIS (Système d'information Schengen) est devenu
pleinement opérationnel dans toutes les régions du monde ». Des clarifications
bien nécessaires et qui arrivent à point pour mettre un terme à une rumeur qui
n'arrêtait pas de s'enfler au fil des jours à travers une large médiatisation
et un véritable buzz sur les réseaux sociaux.