«Les dernières pluies torrentielles qui se sont abattues dernièrement sur la ville de Zighoud-Youcef ont provoqué des dégâts sur les chaussées et ont complètement défiguré certaines voies de communication et des rues», nous ont signalé hier des habitants de cette daïra. Selon nos interlocuteurs, ces désagréments dont souffre la population dès l'arrivée de la saison des pluies, ne sont pas nouveaux et ils se produisent chaque année. Nos interlocuteurs mettent en cause les travaux de réfection des chaussées, le curage des regards et des systèmes d'évacuation des eaux de pluie qui, selon eux, ne sont jamais faits au moment opportun, etc. «C'est ainsi, ont-ils indiqué, que les fortes pluies de ces derniers jours ont mis à nu la fragilité des réseaux d'évacuation des eaux de pluie et provoqué des inondations dans certains quartiers. Plusieurs regards étaient bouchés, des routes et des voies de communication entre les quartiers sont devenues impraticables», ont ajouté les plaignants qui ont cité particulièrement la voie de communication débouchant sur la route nationale n°5 en direction de Skikda à partir de la cité El-Fedj. Contacté pour avoir confirmation des informations à ce propos, M. Aidouci Bachir, président de l'assemblée populaire communale de Zighoud-Youcef, a commencé par tempérer les déclarations des citoyens en affirmant qu'en matière de dégâts causés par les pluies il n'y a rien d'alarmant en ce sens que les précautions d'usage ont été prises.

«En collaboration avec les services de l'hydraulique et de la Seaco, a assuré le maire, nous avons lancé une opération d'assainissement des oueds et ruisseaux traversant la ville en plusieurs points, notamment Chaabet Boulekroune et Ain-Fatma, qui constituent des réseaux importants d'évacuation des eaux de pluie. J'ai suivi personnellement cette opération». Pour le cas de la route d'El-Fedj, M. Aidouci a reconnu que cette route a été détériorée par les travaux opérés à ce niveau sur le réseau d'assainissement. Il explique que, pour réaliser le réseau d'assainissement des ensembles immobiliers des 330 et des 28 logements, les opérateurs étaient obligés de faire passer les conduites d'évacuation par cette route afin de les faire déboucher à la station d'épuration qui se situe dans la zone industrielle, en contrebas de la cité El-Fedj. «Mais, a affirmé le P/APC, dans notre budget supplémentaire, nous avons réservé une enveloppe financière pour l'aménagement de cette route.

Dès qu'on terminera les travaux d'assainissement à El-Fedj, nous lanceront la réfection de la route débouchant sur la nationale 5».