Le
ministre qatari de l'Energie, président de la réunion d'Alger, a précisé que si
les niveaux de production de pétrole sur le marché devront se situer entre 32,5
et 33 millions de barils/jour, «un chiffre qui n'est pas fermé, c'est pour
laisser une flexibilité dans les quotas respectifs à réduire». Mais il est sûr
que «le partage va être équitable». Les quotas se feront en principe, selon
lui, au prorata des niveaux de production de chaque pays. Le comité spécialisé
se chargera de les déterminer. La date de l'exécution de ce plafonnement de la
production mondiale sera arrêtée à Vienne.
Il
est évident que les spéculations sur ces questions ont commencé et vont aller
bon train à travers le monde pour être simplifiées et ramenées à «ce qu'il sera
possible que certains pays ne voudront pas appliquer les décisions OPEP
retenues à Alger». Ceci, même si l'OPEP a dit que les plus récalcitrants à
l'image de l'Arabie Saoudite ont accepté que «la Libye, le Nigeria et l'Iran
soient traités d'une manière spéciale en raison des conditions spécifiques qui
les caractérisent». L'OPEP se dit, selon le président de la réunion d'Alger,
ouverte à de nouvelles adhésions de pays après celles du Gabon et de
l'Indonésie enregistrées l'année dernière et dont les ministres étaient à Alger
pour assister pour la première fois à une réunion de l'OPEP.