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El-Bayadh: Le jardin public «El-Houria» livré à lui-même
par Hadj Mostefaoui
Ce qui devait être un lieu de repos pour les
personnes âgées et les familles en quête de quiétude, ou une aire de loisirs et
de détente pour les enfants, n'est plus qu'un espace envahi par les mauvaises
herbes. Il s'agit comme on peut le deviner aisément du jardin public El-Houria situé au milieu de trois ensembles d'habitations,
ouvert depuis plusieurs mois aux quatre vents. Un simple regard nous renseigne
sur l'état de délabrement des lieux, des répliques d'animaux préhistoriques et
une petite pinède, couverts de détritus. Des sommes colossales ont été
dépensées pour faire de ce site public un lieu de rencontre mais peine perdue.
Le spectacle qu'offre cet espace est désolant et indescriptible. Des dizaines
d'arbustes dégarnis et squelettiques ainsi que des dizaines de carrés fleuris à
grands frais sont desséchés par manque d'entretien et d'arrosage surtout. Il
suffirait d'une simple étincelle pour que tout parte en fumée. Une végétation
qui s'étend sur plus de trois hectares risque à tout moment de partir en fumée
car tous les ingrédients d'un immense incendie sont réunis et un mégot jeté par
mégarde à travers la grille de protection risquerait de provoquer
l'irréparable. Lieu de prédilection pour des dizaines de jeunes désœuvrés le
jour et refuge pour les meutes de chiens errants le soir, ce jardin public sans
gardien est simplement protégé une grille de protection éventrée en plusieurs
endroits. Il y a lieu de signaler que la moitié des statues représentant des
animaux préhistoriques, solidement fixées au sol, ont été soit démontées soit
amputées de leurs membres, signe que cet espace a perdu de son charme d'antan.
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