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Palissades et murs de clôture anarchiques autour des chantiers: Les autorités ordonnent une nouvelle opération de démolition

par J. Boukraa

En application des instructions du wali d'Oran, relatives à la lutte contre le squat des espaces publics, une seconde opération de démolition des palissades et murs de clôture érigés anarchiquement autour des chantiers et des terrains à bâtir sera lancée incessamment, apprend-on de sources proches de la commune d'Oran. A ce titre, les secteurs urbains ont été instruits pour un recensement des contrevenants à travers tous les quartiers de la ville. Selon des sources proches de l'APC d'Oran, la commission mixte chargée de l'opération de démolition procédera à l'éradication de ces palissades à l'issue de ce recensement. Il s'agit de la seconde opération après celle qui avait été lancée il y a quatre années et qui avait permis la démolition de plus d'une centaine de palissades.

Avant d'entamer les démolitions, une mise en demeure sera adressée aux contrevenants les sommant de procéder à la pose d'une clôture conforme aux mesures d'hygiène et de sécurité et ce pour éviter d'éventuels accidents aux riverains. Les secteurs urbains devraient en principe présenter leur rapport incessamment pour permettre à la commission d'entamer l'opération d'éradication le plus tôt possible. «Pour les chantiers en cours, les propriétaires des terrains ont été sommés d'installer des palissades conformes aux normes de sécurité, alors que pour les chantiers qui n'ont jamais démarré, il a été décidé d'enlever ces palissades et laisser le terrain ouvert. Nous avons constaté que certains terrains qui sont clôturés depuis plusieurs années et laissés presque à l'abandon ont été transformés en décharges sauvages», souligne notre source.

Il y a lieu de rappeler que dans un souci de remettre de l'ordre dans la ville, l'ex-wali d'Oran avait procédé en 2012 à l'installation d'une commission mixte avec pour mission l'éradication de toutes les palissades et autres constructions illicites. L'initiative du wali visait ainsi à mettre un terme à ce qu'il avait qualifié d'éternels chantiers qui défigurent l'image de la ville.