Après son ouverture, samedi dernier, la gare routière Est «Sahraoui Taher» connaît ses premiers couacs. En effet, des transporteurs par bus des lignes de Collo, El Harouche et Skikda ont refusé de la rejoindre et ce, malgré l'arrêté signé par la commission des transports de la ville et la direction des transports, les enjoignant de rallier la station à partir du 20 du mois d'août en cours, ainsi que toutes les lignes du pôle d'échange de la zone industrielle «Palma» Mais la remise en service de la gare routière en question, après avoir été retapée à neuf, a été également émaillée par un rassemblement des chauffeurs de taxis organisé le 1er jour de son ouverture, en signe de protestation contre la mesure d'imposition d'un droit d'entrée de 50 dinars. Disposition qui a été dénoncée par les concernés, selon le président de l'Union nationale des chauffeurs de taxis (UNACT), M. Mahcène. Et d'expliquer que «cela n'est pas normal de nous faire payer avant, chose qu'on faisait mais après avoir chargé le taxi de clients et donc à la sortie». D'ailleurs, dira-t-il, la direction de «Sogral» a fini par revenir à de meilleurs sentiments et accepter l'ancien mode de payement, c'est-à-dire à la sortie de la gare. Ce qui a été fait le plus normalement du monde, affirmera-t-il.

A indiquer aussi que les conducteurs de bus et les chauffeurs de taxis transférés à la gare «Sahraoui Tahar», ont émis des réserves concernant la sécurité, demandant un renforcement du dispositif existant, qui serait insuffisant. «Car nous avons à transporter des familles et un renforcement de la sécurité est nécessaire, ne serait-ce que pour donner et consolider le sentiment de quiétude, parce qu'on ne voit pas d'agents dans les parages», disent les concernés.

De même qu'ils ont demandé plus de guichets, «parce que le nombre existant est insuffisant», noteront-t-ils, proposant en outre et pour plus de facilitation pour les usagers, de regrouper les «petites lignes» ensemble dans un même espace et les destinations lointaines, ou les «grandes lignes», dans un autre.

Questionné sur ce sujet, le représentant de la direction des transports au niveau de la wilaya, T. Sadrati, estimera pour sa part, que c'est là un début prometteur en attendant le parachèvement des procédures avec l'ouverture des locaux commerciaux, qui est annoncée pour les prochaines 48 heures. Concernant la sécurité, il fera état de l'existence d'un poste de police en sus de quelque chose d'inédit, à savoir le système de télésurveillance très sophistiqué et qui est déjà opérationnel, d'une part, et des agents de sécurité de la société «Sogral» qui portent un sigle distinctif sur leurs maillots, pour être reconnus par tous le monde.