La gare routière Est ?Sahraoui Tahar' a rouvert hier, samedi 20 août, ses portes aux voyageurs et repris effectivement du service avec un nouveau look et ce, au grand bonheur des usagers qui ont apprécié la disposition des «réservations électroniques», a-t-on constaté sur place. Ainsi et comme annoncé par l'APC de Constantine, la date de la réouverture de la gare routière Est a été, cette fois-ci respectée. Car plusieurs fois une date a été annoncée, qui, sur le terrain s'est révélée, à chaque fois, fausse et reportée.

Selon l'intérimaire du directeur des Transports de la wilaya, Tarek Sadrati, toutes les lignes inter-wilayas de transport par bus, et il y en a pas moins de 29, naguère en activité au pôle d'échanges de la zone industrielle ?Palma', ont été transférées à partir d'aujourd'hui (20 août), à cette gare routière Est. Et de citer, dans ce sillage, la ligne en direction d'Alger, Annaba, Sétif, Guelma, etc., il s'agit de 29 destinations et autant de wilayas vers lesquelles les voyageurs prendront, désormais, leur départ depuis cette gare Est. Pour sa part, le responsable de la société ?Sogral' chargée de la gestion de cette infrastructure, fera observer que les choses se passent dans de bonnes conditions à l'exception, cependant, des chauffeurs de taxis, qui ne veulent pas payer de droit d'entrée, mais c'est là un problème qui ne tardera pas à être réglé. Certains des conducteurs de taxis approchés diront «nous avions l'habitude de payer un droit de sortie des stations et nous ne le refusons pas, mais que l'on nous demande de payer avant d'entrer, c'est un peu illogique parce qu'il faut voir d'abord s'il y a de la place ou non, s'il y a des clients ou non et d'autres choses encore». Selon l'un deux, «je veux bien payer un droit à la sortie, c'est-à-dire une fois que je fais le plein de clients et ce n'est pas normal de m'en exiger avant de trouver des clients». Pour en revenir à ces derniers, s'ils sont tous d'accord pour souligner le bon accueil, le confort qu'offrent les lieux, l'absence des traditionnelles cohues et bousculades, ils n'en relèvent pas moins certaines «aberrations», disent-ils. Et d'indiquer l'exemple de l'absence de restaurants ou pizzerias pour prendre un morceau, de même que les sanitaires qui ne sont pas encore ouverts, devraient l'être et en urgence.

A rappeler que la gare en question est la plus importante de la wilaya, et a été fermée depuis 2014 pour être relookée et livrée avant la manifestation culturelle ?Constantine capitale de la Culture arabe», pour un montant de plus de 18 milliards de centimes, mais rien n'y fit et c'est plus d'une année après qu'elle a été livrée.