L'APC d'El Khroub a entamé, en collaboration avec un bureau d'expertise spécialisé, l'étude du projet de création d'un nouveau marché à bestiaux qui sera localisé dans un terrain sis à ?El Fantaria', qui a été finalement concédé par le ministère de l'Agriculture, et qui se trouve à Oued Hammime, dans la même commune et ce, après plusieurs années d'attente. La municipalité, a affecté une enveloppe financière appréciable à ce futur marché, qu'elle veut moderne avec l'aménagement d'un abattoir et de toutes les commodités qui vont avec.

Selon le président de l'APC d'El Khroub, Abdelhamid Aberkane, cette opération de transfert du marché hebdomadaire de la rue du 19 Juin, au centre de l'agglomération, vers la région d'El Fantaria, située pas très loin, constitue néanmoins une action que «je peux qualifier d'historique», relève-t-il. Et d'indiquer, que «ce nouveau site se prête mieux à l'activité d'un marché, qui nous a été attribué dernièrement et officiellement par la commission interministérielle de déclassement des terres agricoles, après plusieurs demandes et une attente de nombreuses années».

Le maire affirme qu'il ne s'agira pas de l'aménagement d'un simple marché, mais en considération de sa superficie (entre 6 et 8 ha), il y aura un espace réservé, tous les vendredi à l'activité de la vente des bestiaux, un autre affecté à la réalisation d'un abattoir dernier cri, et d'autres encore pour d'autres activités. Pour cela «nous avons affecté une enveloppe financière à la mesure du projet», sans donner plus de précisions à ce sujet, et «les travaux seront lancés dans deux mois, en commençant par le mur de clôture du terrain», fera-t-il savoir. A rappeler que l'APC d'El Khroub a tenu, jeudi dernier, une réunion au Centre culturel ?M'hamed Yazid', pour discuter, débattre et enrichir le projet de transfert du marché à bestiaux. Questionné sur ce sujet, le maire, répondra qu'il s'agissait de réfléchir sur le comment faire le déménagement et à quoi sera réservé l'ancien site, situé en plein centre-ville s'une superficie de quelque 6 ha. «Notre préférence va, bien sûr, à un projet culturel et économique, qui sera pérenne et créera de la richesse pour la ville et fera rentrer de l'argent à l'APC. Nous pensons que les activités qui y seront permises, seront dédiées surtout aux commerces de vêtements et de fruits et légumes», indique-t-il à ce propos.