Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Constantine -La clavelée menace: Les éleveurs appelés à la prudence

par A. E. A.

Les services vétérinaires de la direction des services agricoles (DSA) de Constantine affirment avoir «réussi à mettre fin au danger que constituaient les sept (7) foyers de la clavelée», maladie touchant surtout les ovins, qui ont été découverts dernièrement au niveau de la wilaya.

Les foyers infestés par cette redoutable maladie ont été détectés dans la commune d'El Khroub (avec 3 foyers à Aïn Nahass), Ouled Rahmoune (2), Zighoud Youcef (1) et Hamma Bouziane (1), causant la mort de 700 têtes de bétails (moutons et chèvres), selon la responsable du service sanitaire à la direction des services agricoles, le docteur Djahida Djenna. Et de souligner que la clavelée a été éradiquée, grâce aux nombreuses campagnes de vaccinations organisées à travers tout le territoire de cette dernière, la mobilisation des vétérinaires et les opérations de sensibilisation menées auprès des agriculteurs et éleveurs.

Mais, ajoute-t-elle, «elle nous a été en quelque sorte ramenée d'autres wilayas et particulièrement du sud du pays, dont les cheptels en sont infestés et c'est au contact avec leurs troupeaux de bêtes arrivées dernièrement dans la wilaya que cette maladie a été transmise, causant des ravages à la population animalière locale.

Et notre interlocutrice de poursuivre qu'en conséquence, aussi bien les agriculteurs que les éleveurs se doivent de veiller à isoler leurs troupeaux des bêtes venant des régions du sud du pays, car le danger d'attraper cette grave maladie est réel et ce, même si la situation est maitrisée pour l'instant. Mais malgré cela la prudence reste de mise, car de nouveaux contacts avec les bêtes hors wilaya peuvent remettre tout en cause. Et d'estimer, que «pour éviter toute autre contamination ou propagation, il n'y a pas mieux que de suivre les consignes de prudence en la matière».

Et de citer, dans ce cadre, outre le fait de bannir les contacts entre bêtes, «de brûler les restes de leur alimentation et de veiller à une bonne hygiène».

De même, indiquera-t-elle, qu'en cas de doute «il faut mettre immédiatement en quarantaine» les animaux suspectés et «avertir la direction des services agricoles».