Pour le citoyen lambda qui passe chaque jour sur le pont de Sidi-Rached et regarde, étalé devant lui comme sur une nappe, le chantier de réalisation du parc urbain du Bardo, il lui semble que depuis quelque temps, les travaux marquent le pas à ce niveau, à cause, peut-on croire, du glissement de terrain qui s'est produit dans sa partie nord. « Non, a affirmé Madame Sellal, directrice de l'environnement de la wilaya, maître d'œuvre du projet, que nous avons contactée hier. Mis à part cet inconvénient que nous sommes d'ailleurs en train de suivre et traiter avec la collaboration du bureau d'études, la Société d'architecture et d'urbanisme (SAU) de la wilaya, les autres segments du chantier avancent normalement».

«Mais comme le sol ne se montre pas souvent fiable, il nous faut avancer avec précaution en veillant à réaliser des équipements durables, qui ne risqueraient pas d'être détruits ou refaits dans quelques années. Sinon, on doit s'arrêter un moment pour changer éventuellement d'emplacement, etc. Il en est ainsi, par exemple, du changement d'emplacement du théâtre du côté droit du chantier vers le côté gauche à cause du viaduc (pont géant). Ce projet est effectivement à l'arrêt. Mais pour le reste, le chantier est toujours en activité », a encore assuré Mme Sellal.

Revenant au tronçon du chantier qui a été affecté par un glissement de terrain, notre interlocutrice a précisé que ce problème est traité par les ingénieurs de la SAU. Et cela suppose une étude du sol, des délais pour la livraison des résultats de cette étude qui doit être ensuite avalisée ou non par notre bureau d'études qui est habilité à émettre les réserves éventuelles.

«Nous en sommes actuellement à étudier les réserves faites par le contrôle technique de la construction (CTC). Ensuite, ce sera à la SAU d'élaborer le dossier technique d'exécution du projet et sa validation par le CTC. Et si on peut résumer, on dira qu'il reste, en tout et pour tout, à régler ce problème de glissement de terrain et à procéder au lancement du chantier du théâtre après le transfert de son emplacement initial», a conclu Mme Sellal.