Jeudi dernier, après une énième visite d'inspection aux chantiers des infrastructures scolaires relevant du secteur de l'éducation nationale, en cours de réalisation dans plusieurs daïras de la wilaya et dont la livraison est prévue pour avant la prochaine rentrée scolaire, le wali de Constantine a tenu un point de presse pour déclarer que le pari sera tenu et ces infrastructures seront livrées dans les délais prescrits. «Nos sorties d'inspection dans ces chantiers se font à une cadence de plus d'une fois par semaine», a affirmé M. Ouadah avant d'ajouter que l'objectif de la multiplication des sorties d'inspection a pour objectif de veiller à ce que ces infrastructures soient achevées afin de les mettre à la disposition du secteur, ainsi que des APC concernées, pour leur permettre d'accueillir les élèves dans des conditions normales de confort et d'études. «Il s'agit de ne pas dépasser les taux d'occupation normale des classes qui se situent entre 30 et 34 élèves par classe et de dépasser le problème des surcharges des classes qui ont affecté le secteur dans les communes de Hamma-Bouziane, notamment à Békira, et Ali Mendjeli à cause des vagues de populations qu'à accueillies cette agglomération dans le cadre des programmes de relogement. Et veiller surtout à rapprocher les classes des quartiers où résident les élèves. Et nous pensons qu'à un peu plus de deux mois de la rentrée scolaire, les projets en question vont être réceptionnés dans les délais», dira-t-il.

Selon le directeur des Equipements publics (DEP) de la wilaya, ces projets de nouvelles constructions ainsi que des aménagements et des agrandissements qui touchent celles qui existent déjà sont au nombre de 18. Et ce nombre est partagé entre nouveaux lycées et CEM, écoles et groupes scolaires. La plupart se situent à Ali Mendjeli. Dans cette agglomération où l'urgence se fait sentir, nous avons remarqué que les autorités ont opté pour le préfabriqué. Les trois groupes scolaires prévus à l'UV 16 comprennent une structure en acier et le reste en béton, mais en matériaux durables au même titre que le béton armé. «Mais, selon le directeur de l'OPGI de Constantine, M. Dib Abdelghani, ces constructions offrent l'avantage d'être plus légères et plus rapides à monter qu'à démonter». «Et le plus grand avantage, a estimé notre interlocuteur, est que si demain nous n'avons plus d'élèves ici et qu'on voudrait récupérer ces espaces, on ne ferait que démonter l'installation».