Malgré le démenti du ministère de l'Education concernant une éventuelle fuite des sujets des examens partiels du baccalauréat, sur les réseaux sociaux, l'intox n'a pas cessé sur les réseaux sociaux.

Une particularité, cette fois-ci, des commentaires postés sur Facebook étaient hostiles aux personnes responsables de ces rumeurs. Des facebookeurs ont appelé à la raison et à la sagesse, en mettant en garde les candidats.      Au quatrième jour du bac, c'est la même ambiance dans les centres d'examen. Les candidats qui ont passé l'épreuve des Sciences de la nature ont estimé que le sujet était quand même relevé, selon certains. D'autres l'ont trouvé long. Mais pas de répit, encore, pour les candidats de la filière Sciences expérimentales, puisque aujourd'hui, c'est la dernière épreuve de la physique.

Du côté du ministère, la ministre, Nouria Benghebrit, citée par l'APS, a affirmé, hier, « l'inexistence de fuites de sujets durant les trois premiers jours des examens comme l'atteste les équipes d'informaticiens, du ministère de l'Education nationale et ceux de la Gendarmerie nationale et de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN)». Elle a également, souligné que plus de 52.000 candidats, dont plus de 47.000 libres, concernés par les examens partiels du baccalauréat, se sont absentés aux épreuves du 1er jour.

Pour mettre fin à toutes les rumeurs qui ont eu un impact déstabilisant pour les candidats, l'Inspecteur général de l'Education, M. Nedjadi du ministère de l'Education avait démenti, la veille l'existence de fuite des sujets. Il a expliqué qu'il ne s'agissait, concernant les sujets publiés sur certains réseaux sociaux, que de «ressemblance dans les axes des questions », à l'instar du sujet de philosophie. Selon ses déclarations, ce qui a été relevé était une ressemblance dans les axes des sujets publiés sur Facebook et non les sujets en question. Il a précisé que pour le sujet de Philosophie par exemple, qui traitait « du moi et de l'égo », diffusé sur les réseaux sociaux n'était pas le même arguant que plusieurs questions peuvent concerner un même sujet qui peut avoir, à son tour, plusieurs réponses. Le même responsable a également, démenti l'existence d'une fuite du sujet de l'épreuve de Français, faisant remarquer qu'il n'a pas été changé par des sujets de réserve. « Les questions de réserve de l'ensemble des matières sont restées scellées et n'ont, donc, pas été utilisées », a-t-il affirmé. Plus rassurant, le représentant du ministère a rappelé, à ce propos, que « des mesures strictes ont été prises par le ministère de l'Education nationale en collaboration avec les secteurs concernés pour assurer le déroulement du Bac, dans des conditions normales. Entre autres mesures, figurent la mobilisation de cadres du ministère de l'Education nationale pour accompagner les sujets du Bac en tout lieu, en vue de sécuriser les examens partiels après les fuites qui ont entaché la session initiale». Il a indiqué que les sujets étaient accompagnés par les cadres du ministère, nuit et jour et aussi par des représentants des directions de l'Education au niveau national, des Services de Sécurité pour garantir le bon déroulement des examens.