Seulement quelque six affaires
liées au port d'armes blanches prohibées, impliquant 6 individus, ont été
traitées par les services de sécurité durant la première semaine de ramadhan.
«Un délit en nette régression», selon le commentaire ajouté dans le communiqué
transmis hier à notre rédaction par la cellule de communication et des
relations publiques de la sûreté de wilaya. Serait-ce dû à l'effet dissuasif de
la multiplication des patrouilles et des descentes dans les milieux douteux, ou
autre chose ? Probablement que l'effet dissuasif a joué un rôle important dans
la limitation du port d'armes blanches prohibées, mais il doit y avoir d'autres
raisons, comme le fait de se débarrasser facilement des armes blanches lors de
contrôles des services de sécurité, et qu'il n'est plus possible dans ce cas de
donner trop de crédibilité aux statistiques. Dans le contexte, le communiqué de
la police fait état de 14 opérations policières ayant permis de contrôler 2.650
personnes, ont été engagées durant cette première semaine de ramadan. Il ajoute
que la police est bien présente, 24h/24, et partout, pour sécuriser les lignes
du tramway, les gares, les lieux de culte, les marchés et fluidifier la
circulation routière, durant ces premier jours de ramadan. Sur le plan de la
lutte contre le trafic de drogue, on indique que la police a traité 14 affaires
dans la période en question et qu'il a été procédé à la saisie de 3514
comprimés psychotropes ainsi que l'arrestation de 20 individus. Autre recul
enregistré, celui-là sur le plan des affaires liées aux coups et blessure
volontaires, note le communiqué de la police, précisant que les services concernées ont enregistré 71 affaires, impliquant 68
personnes. Ainsi que les accidents de la route, en légère baisse relativement à
la première semaine de ramadan 2015. La police signale 3 accidents dans ce laps
de temps, ayant fait 4 blessés. Espérons que cette accalmie sur la route dure
encore et encore.