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Guelma: EPH Dr Okbi : 1.600 actes chirurgicaux en 5 mois

par Menani Mohammed

Elargissant ses passerelles de communication en vue de mettre à jour ses actions de nivellement dans le cadre de son programme de réorganisation interne, l'EPH Dr Okbi à Guelma vient de nous communiquer le bilan partiel de ses activités, notamment la rubrique médicochirurgicale pour la période allant du 01 janvier au 31 mai 2016, au niveau des unités de chirurgie générale, ORL, urologie, ophtalmologie, gynécologie et orthopédie.

1.600 actes médicochirurgicaux dont 950 opérations exécutées «à chaud», ont été enregistrés durant ces 5 premiers mois de l'exercice en cours, à la faveur de la remise en état de fonctionnalité des unités d'imagerie médicale et du bloc opératoire.

Le plateau de la gynécologie détient la palme numérale avec 510 actes médicochirurgicaux, parvenant à juguler relativement le spectre des désagréments précédents, liés au phénomène des transferts sanitaires vers les centres hospitaliers des wilayas limitrophes. Cette amplitude n'était pas accessible il y a quelque temps où l'établissement hospitalier était en proie à des turbulences cocasses, obligeant les autorités locales à réagir énergiquement pour assainir un climat délétère marqué par un absentéisme chronique, les pannes prolongées des équipements et autres dysfonctionnements qui altéraient le bon fonctionnement de ce service public.

Si l'EPH Dr Okbi se démène pour renaître de ses cendres et effacer les traces d'une incurie malencontreuse, l'EPH Ibn Zohr à Guelma semble amorcer une dangereuse déclivité vers l'incohérence et l'opacité après avoir sciemment entrepris la décision de mettre en veilleuse l'exploitation du logiciel spécial de gestion pour revenir aux méthodes obsolètes et l'archaïsme du crayon depuis 2014. Dans une autre dimension, les actions de réhabilitation des infrastructures, la création d'un pavillon des urgences médicales, ou encore la réinsertion de »l'hôpital du jour», précédemment délocalisé, connaissent une stagnation indue qui projette l'établissement dans une navigation à vue.

Des efforts considérables sont consacrés par les pouvoirs publics, dans l'amélioration du management hospitalier et l'adaptation des supports de l'information et de gestion adossés aux mécanisme de l'intranet santé et l'interconnexion verticale, alors que les pratiques sur le terrain se confondent dans les contradictions et les interférences stériles mettant en coupe réglée la détérioration du service public en milieu hospitalier. Selon le statut des EPH et des EPSP, les gestionnaires sont placés sous l'autorité directe du wali et un rappel à l'ordre s'impose pour mettre un terme à tout relâchement dans la prise en charge de la chose publique.