Célébrée chaque 14 juin, la Journée mondiale du
donneur de sang est placée, cette année, sous le slogan « Partagez la vie,
donnez votre sang ». Une manière pour encourager les gens à prendre soin les
uns des autres et promouvoir la cohésion sociale. Cette année, on vise, aussi,
à remercier les donneurs de sang et met l'accent sur la notion de « partage »
et de « lien » qui unit les donneurs de sang et les patients. L'occasion pour
les responsables du Poste de transfusion sanguine (PTS) de l'E.H de Béni-Saf de rendre hommage aux donneurs réguliers, pour leurs
engagements à aider les patients et les opérés, ayant besoin de transfusion
sanguine d'urgence. Devenus de véritables partenaires du PTS, une douzaine de
donneurs de sang réguliers ont été honorés, lundi soir, après la prière des Taraouih, en présence de nombreux invités dont la
directrice de cet E.H, Ouaddah Yagoubya.
La cérémonie s'est déroulée dans la salle des conférences. Les organisateurs
ont remis des attestations d'honneur à des donneurs réguliers et assidus (à
l'égard de la plus jeune donneuse, Sahraoui Imane, et du doyen, Hadj
Abderrahmane Mohamed), et offert des cadeaux symboliques à plusieurs donneurs
bénévoles de sang. Cette occasion a été saisie par un imam qui rappellera, dans
son allocution, que le don de sang est un acte humanitaire louable qui tire son
essence de notre religion et que le donneur de sang reste un modèle de citoyen
chez qui la pratique de la vertu et le sens de solidarité envers ses pairs sont
devenus plus qu'une réalité, mais un mode de vie. Cette célébration ou plutôt
campagne devait se poursuivre mardi soir par une collecte de sang nocturne,
organisée toujours au PTS.
Une autre action pour permettre de motiver les
donneurs réguliers, à continuer à donner leur sang et les personnes, en bonne
santé, qui ne l'ont jamais fait, en particulier les jeunes, à commencer à le
faire. L'occasion, encore, pour Dr Mohamed Menaï,
chargé de cette « banque du sang », de révéler que 1.400 poches de sang ont été
collectées en 2015, quantités qui restent, malheureusement, insuffisantes quand
on connaît le nombre de patients dans les différents services de santé qui en
ont besoin.