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Mascara - Stationnement : c'est l'anarchie !

par Mohamed Belkecir

Les usagers de la route, dans la zone urbaine ne comprennent pas l'absence de réaction des gestionnaires communaux devant des images quotidiennes qui viennent dénaturer les artères de la ville.

La circulation est pénible, compliquée par le stationnement sur les deux côtés. Sur les rues Larbi Ben M'Hidi, Dr Khaled et Omar Benghezal, trouver une place pour garer, relève de l'impossible. Il est vrai que les nouveaux feux tricolores ont permis une régulation de la circulation aux intersections, mais ailleurs c'est le goulot d'étranglement.

Avec tous ces désagréments, des commerçants obstruent la chaussée en y déposant toutes sortes d'objets, échelles, chaises, mobylettes, pierres, parasols, bidons, etc. devant leur magasin à l'effet de se réserver un espace. Cette «technique » a évolué puisque tour des marchands d'habillement se permettent d'exposer devant leur devanture des mannequins qu'ils fixent sur le macadam afin d'empêcher tout véhicule de stationner. Ces cas sont visibles au centre-ville près du cinéma ?Essaada' (ex-Colisée) et à la place Ibn Badis (ex-Rekaba) où la circulation est très dense parfois bloquée. Il est inadmissible que l'on interdise le dépôt des matériaux de construction, sable et gravier devant les chantiers et maisons en construction et que l'on tolère l'encombrement de la voie publique au centre-ville. A ce rythme, et avec l'attitude passive des gestionnaires qui continuent à « fermer les yeux », il ne faut pas s'étonner de voir un jour des commerçants qui accaparent, de force, ces endroits publics en bénéficiant, quelque part, d'une l'impunité.