Amar Ghoul a troqué hier, à partir d'Oran, le temps d'une matinée, sa casquette de ministre du Tourisme pour celle du chef du parti TAJ, en appelant l'ensemble des acteurs de la scène politique nationale à tempérer leur propos et ne pas se laisser tentés par «les discours prônant la haine et la division entre les Algériens». Dans un meeting animé à la salle ?Murdjajou' devant un parterre composé de militants du parti de la wilaya d'Oran et de sympathisants, M. Amar Ghoul a ainsi, souligné, qu'au sein du parti qu'il préside «on a toujours combattu la fitna», et œuvré pour «ce qui nous rassemble, ce qui nous unifie». Et d'ajouter : «que chacun défend ses idées et ses positions mais dans le respect des autres, sans tomber dans l'insulte, l'outrage et la diffamation.» Des pratiques, a-t-il dit, qui sont «à bannir du paysage politique national», car au-delà, «c'est au peuple que revient le dernier mot de nous juger», a-t-il souligné.

Le patron de TAJ a estimé, dans ce même ordre d'idées, qu'on «partage, tous, le même destin et la même patrie, l'Algérie, pour laquelle ont doit, tous, œuvrer pour garantir sa sécurité et sa stabilité. Notre devoir est, donc, de faire face à tous les aventuriers qui menacent cette cohésion, en prônant la division et le régionalisme. M. Amar Ghoul n'a pas omis, par ailleurs, de rendre hommage à une des figures historiques des mouvements de libération du Maghreb et d'Afrique, le président défunt de la République arabe sahraouie Démocratique, Mohamed Abdelaziz disparu, le 31 mai dernier.

Il a, également, rendu un vibrant hommage au boxeur américain converti à l'Islam, Mohamed Ali, Cassius Clay disparu avant-hier, un personnage hors pair, a-t-il dit.