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Enseignement supérieur: Le CNES tiendra son 5ème congrès du 13 au 15 octobre

par R. N.

Réuni le 27 mai dernier, le Conseil national des Enseignant du supérieur (CNES) a décidé de tenir son 5ème congrès, les 13, 14 et 15 octobre 2016, annonce un communiqué du syndicat.

Par ailleurs, le Conseil national du CNES «enregistre sa profonde déception» des conditions de déroulement de cette réunion, en «l'absence d'un minimum requis» pour cette rencontre qui devait «évaluer l'année universitaire, l'activité syndicale et la préparation du 5ème congrès du CNES», affirme le syndicat. Les participants ont débattu des «conditions d'organisation au sein du CNES», caractérisées par des «interférences dans les prérogatives entre les secrétaires nationaux» et «l'absence d'un suivi, sur le terrain, des cas d'injustice et d'arbitraire subis par les enseignants syndicalisés». La réunion a, également, permis «d'évaluer les travaux de la Commission nationale d'organisation du 5ème congrès» dont le «projet des statuts» et celui «du programme de travail». Une date a, également, été arrêtée pour l'organisation du 5ème congrès du CNES qui se tiendra les 13, 14, et 15 octobre prochains. «Six villes universitaires ont été proposées pour l'organisation» de cette échéance statutaire : Tlemcen, Oran, Constantine, Sétif, Boumerdès et Alger», précise le communiqué du CNES. Pour respecter la date du congrès, le Conseil national du syndicat des Enseignants du supérieur invite «le chargé de l'organisation» à envoyer une «directive» aux membres du CNES pour «l'élection de délégués». Concernant l'injustice et l'arbitraire subis par les enseignants syndicalisés, le CNES exprime sa «profonde inquiétude» pour les cas soulevés, dans plusieurs universités du pays, «notamment à El Tarf, Oran, et Mascara». «Ce qui confirme ce diagnostic, c'est le cas de Abdallah Thani Kaddour, coordinateur de la section de l'Université d'Oran 1, qui a été suspendu puis licencié, arbitrairement, par le recteur de l'Institut des Sciences humaines et islamiques, et ce, malgré la décision de la Commission nationale des recours du ministère de l'Enseignement supérieur, qui a annulé la décision de licenciement et a ordonné la réintégration de l'enseignant. Dans une attitude paradoxale, le recteur a signé une décision de réintégration de Abdallah Thani Kaddour, le 7 mars 2016, avant de signer, le jour même, une autre décision proclamant son licenciement», affirme le communiqué du CNES.