Les travaux de la dernière tranche de réalisation du
Centre national technique cynophile, un projet unique dans son genre au niveau
national, qui accusent un retard considérable pour, semble t-il,
des raisons d'ordre administratif, ont repris dernièrement. Ce projet pour
lequel un budget de 20 milliards de centimes a été alloué par la direction
générale de la Sûreté nationale, serait réceptionné avant la fin de l'année en
cours, a ajouté notre source. Implanté sur la route menant à Terga (10 km au nord d'Aïn-Temouchent),
le futur centre cynophile, relevant de la direction générale de la Sûreté
nationale, est destiné à la reproduction, l'élevage et au dressage de chiens
détecteurs d'explosifs, de drogue et autres produits dangereux. Le centre
cynotechnique, à compétence nationale, fonctionne en tant que service externe à
la DGSN, ouvert à différents services de sécurité. Il formera, également, des
maîtres-chiens et autres spécialités en activité cynophile. Ce projet, qui sera
d'un apport conséquent dans la lutte contre la criminalité et le grand
banditisme, est considéré également comme étant «unique» en son genre en
Afrique, souligne-t-on. S'étendant sur une superficie de 07 hectares, ce projet
a enregistré, lors de la première tranche, la réalisation des box ou chenils,
le mur de clôture, les box d'isolation, d'élevage, et de mise en quarantaine,
outre les chenils pour chiens adultes. Les travaux de la deuxième et dernière
tranche du projet de centre national technique cynophile d'Aïn-Temouchent
devront être achevés avant la fin de l'année en cours, a assuré notre même
source.