Gérer à distance ne semble pas être la bonne solution et renferme
des contraintes au lieu d'une efficacité de suivi sur le terrain. C'est ce qui
ressort de la dernière instruction du ministre des Travaux publics, lors de son
inspection de la pénétrante, ne pouvant se retenir pour exprimer son
insatisfaction sur le rendement du travail et de faire des reproches à certains
organes centraux, pour la maîtrise qui laisse à désirer. Ce projet, étant une
opération centralisée, échappant à tout contrôle de la wilaya, le ministre
vient de charger le wali, qui est sur place, de superviser, dorénavant,
l'évolution de la réalisation de cette bretelle qui n'arrive pas à trouver sa
vitesse de croisière. Et en plus de cela, il a été étonné d'apprendre qu'un
bureau d'études espagnol a été enrôlé alors que les nationaux sont légion. Donc
les autorités locales, dans leur nouvelle mission, sont allées s'enquérir sur
ce projet qui s'étend sur 43 km en 2 axes Mascara-Hacine
18 km et Hacine autoroute Est-Ouest, 25 km confiés à
des groupes algéro-espagnol et algéro-chinois.
La vérification s'est faite sur la piste de service du futur tronçon en 2x2
voies, en parallèle à la RN6,où ont été inspectés, par
monts et par vaux,15 sites chantiers, bases et ateliers. Des retards
incompréhensifs sont apparus chez les entreprises étrangères argumentant soit
le non paiement des situations qui est prévu le 1er
juin soit ne pas être en possession de tel plan ou document alors que leurs
partenaires sont sur place et c'est le manque de volonté qui a fait son effet.
N'ayant pas apprécié ces faux alibis, le wali est parvenu à remettre de l'ordre
entre les opérateurs défaillants en leur faisant toucher du doigt que le projet
accuse un retard considérable de 8 mois, avec un taux de 30%. Pour sortir de ce
pétrin, les parties se sont entendu pour travailler en
3x8, avec des chantiers renforcés.
Cette redynamisation, approuvée par les services techniques,
permettra d'absorber, d'abord, le retard qui porte un énorme préjudice. Quant à
la livraison de la pénétrante, le chef de l'exécutif a exigé que l'échéance ne doit pas dépasser le mois de décembre et pas après, comme il
a été laissé entendre et c'est la raison pour laquelle il a décidé désormais,
d'effectuer lui-même des inspections sur site avec ses directeurs et procéder à
des états des lieux, tous les dimanches en présence de tous les opérateurs.